Un jeune de 25 ans, accusé du vol d’une bière, a été froidement assassiné par des vigiles d’un hypermarché Carrefour de Lyon. Le directeur régional de l’enseigne a souligné le « professionnalisme » de ses agents et prétendu que la mort était due à un malaise. Comme l’ont montré des bandes vidéo, il s’agissait d’une asphyxie suite à un écrasement par plusieurs hommes durant 21 minutes.
Cet horrible meurtre n’est pas un simple fait divers, mais une des bavures d’un système. Les grandes surfaces de distribution présentent trois visages. D’un côté un grand sourire vers les consommateurs qu’elles prétendent aimer et défendre. De l’autre, le vol organisé des petits producteurs agricoles et des pêcheurs. Enfin, la séquestration et le tabassage, à l’abri des regards, de tous les pauvres, prétendus voleurs, et souvent sélectionnés selon leur allure ou leur faciès. Ces tabassages ont pour but de dissuader et quelque fois, ils dérapent.
Les responsables de ces entreprises, les seuls très grands voleurs, doivent être condamnés.