Publié le Samedi 25 avril 2020 à 08h52.

A Toulouse comme ailleurs, assez de violences policières dans les quartiers populaires

Samedi 18 avril, des policiers ont blessé gravement un habitant de Villeneuve-la-Garenne en ouvrant la portière de leur voiture alors qu’il passait à côté d’eux en moto. Depuis le début du confinement, les témoignages de violences policières dans les quartiers se multiplient aux quatre coins du pays. La répression et les agissements de la police augmentent encore la violence du confinement.

Suite à l’incident de samedi soir, dans plusieurs villes et quartiers, des habitantEs, souvent des jeunes, expriment collectivement leur ras le bol, parfois en s’affrontant aux forces de l’ordre. Le NPA 31 apporte tout son soutien aux victimes des violences policières. L’ensemble des organisations de gauche devraient en faire autant.

Le confinement que nous vivons est un confinement de classe. Nous le savons, le confinement dans les quartiers populaires est plus difficile qu’ailleurs. Beaucoup ont perdu leur travail. Il est difficile pour de nombreuses familles de trouver de quoi subvenir aux besoins essentiels, notamment pour se nourrir. Et comme si cela ne suffisait pas, la police aux ordres d’un pouvoir de plus en plus autoritaire, harcèle et violente aveuglement.

Le confinement tel que nous le vivons doit s’arrêter. Nous n’avons pas besoin de la répression pour organiser collectivement notre protection face au virus. Le pouvoir est incapable de nous fournir des masques, des tests ou des moyens pour l’hôpital. Il compte nous museler à coups d’amendes et de matraques.

Nous réclamons immédiatement :Image retirée. L’arrêt des amendesImage retirée. Le désarmement de la police et la dissolution de la brigade anti-criminalitéImage retirée. L’arrêt des contrôles au facièsImage retirée. La réquisition des logements videsImage retirée. La suspension des loyersImage retirée. Des moyens de protections pour touTEs

Toulouse, le 21 avril 2020