Publié le Jeudi 3 octobre 2024 à 11h00.

Paris : Rentrée politique sur les facs

Le 24 septembre se tenait un meeting-débat avec Olivier Besancenot sur le campus de Sorbonne Université. Après des années d’interdiction post covid de nombreux événements politiques dans cette université, il était enfin possible de réinvestir cet espace.

Devant une cinquantaine de personnes, Olivier Besancenot a répondu aux enjeux de la période : l’opportunité offerte par le début de résistance lancé par le NFP ne doit pas s’arrêter. Il a rappelé la proximité du danger du fascisme et la possibilité que celui-ci arrive très prochainement en France. En rappelant en détail l’arrivée au pouvoir via un coup d’État, la mise en place de la 5e République, une république taillée sur mesure contre la démocratie et pour un pouvoir centralisé et policier. Il a proposé de remettre au cœur de notre projet celui d’assemblées constituantes pour une nouvelle Constitution démocratique et populaire, avec notamment le contrôle effectif des éluEs et le contrôle économique dans les usines, dans les bureaux et les universités. Avec l’internationalisme chevillé au corps, Olivier Besancenot a également, à la suite à l’intervention du Collectif Palestine de Jussieu, rappelé que le soutien aux peuples opprimés ne se négociait pas : en Palestine, en Ukraine, en Kanaky. 

Les militantEs du collectif Palestine ont notamment défendu une motion qui avait vocation à être présenté au CA de Sorbonne Université, contre les partenariats avec des entreprises ou des universités complices de la politique meurtrière de l’État d’Israël. La direction a refusé de soumettre au vote cette motion sous des prétextes fallacieux. Nous apportons tout notre soutien au collectif et aux éluEs qui tenteront de soumettre à nouveau cette motion au vote au prochain CA.

Ce meeting a donc été l’occasion de relancer l’activité sur les universités parisiennes et notamment sur la Palestine. La jeunesse notamment étudiante doit reprendre l’initiative face à ce gouvernement réactionnaire, raciste, sexiste et homophobe.

Comité Jussieu