La recherche des promesses de parrainages commence à prendre forme, grâce aux départs pendant les dernières vacances scolaires. Nous avons ainsi dépassé les 210 promesses, 50 d’entre elles ayant été obtenues dans les quinze derniers jours. Une progression qui correspond aussi à une accélération de la campagne de Philippe Poutou. Le démarrage a été lent au retour des congés d’été. Mais depuis octobre, tout s’accélère : les meetings s’enchaînent, avec de belles réussites, comme ceux de Bordeaux, Nanterre et Toulouse. Les premières affiches permettant de faire connaître notre candidat sont sorties, divers argumentaires, le site internet a été mis en ligne. Pendant ce temps, appuyé sur cette campagne collective, notre camarade Philippe a commencé à se faire connaître, notamment dans les médias. Le lien est clair et direct : le nombre de parrainages obtenus a augmenté en conséquences. 85 début septembre, 115 fin septembre, 150 mi-octobre, 210 ces derniers jours. Même si certaines promesses ne nous sont sans doute pas encore parvenues. Rebondir pour continuer à accélérerNous avons donc franchi la deuxième étape : rattraper notre retard à l’allumage. La première était de démarrer la mobilisation. Cela a été très lent au mois de septembre, maintenant, c’est parti. Mais l’erreur serait de penser que tout va, que nous pouvons faire une petite pause… Au contraire, nous devons nous servir de ce que nous avons fait ces dernières semaines pour accélérer la recherche. En sachant que cela fonctionne : en Seine-Maritime et dans l’Aisne, nous avons déjà plus de promesses qu’il n’y en avait en 2007 pour Olivier Besancenot. Et en prenant en compte qu’il sera difficile de tenir un rythme soutenu pendant les vacances de décembre, il faut donc prendre un peu d’avance avant cela.
Bien sûr, cette recherche prend du temps et n’est pas l’aspect le plus enthousiasmant du militantisme. Mais cela fait aussi partie de ce genre d’activités qui créent des liens forts entre militantEs. Et, surtout, c’est le prix à payer pour notre indépendance politique et notre capacité d’intervention dans les prochains mois.
Antoine Larrache