Créée en même temps que le NPA, la commission écologie a organisé sa première rencontre nationale depuis le congrès de fondation. Rassemblant une cinquantaine de militant-e-s venu-e-s de presque toutes les régions, cette rencontre a été l'occasion de tirer des bilans de l'activité du NPA en matière de luttes écologistes, localement et nationalement. Si la campagne autour du sommet de Copenhague a mobilisé beaucoup de nos énergies, nombre d'actions ont été menées, tant sur les questions de politiques urbaines (contre les grandes surfaces), de nucléaire (contre le second réacteur EPR, ou contre ITER), sur les politiques de transport (LGV, fret, etc.), les questions agricoles... Cette rencontre a été aussi l'occasion de deux longs débats : l'un sur les luttes pour la justice climatique, après la tenue du sommet de Cochabamba ; l'autre sur les luttes autour de l'énergie, d'un double point de vue, d'une part à propos des résistances antinucléaires, en particulier en Normandie, d'autre part sur le bilan des luttes des salariés des entreprises de l'énergie. Il s'agissait dans ce second débat de voir comment se posait la question des dangers du nucléaire et la nécessité d'en sortir parmi les salariés, dont la tradition, notamment syndicale, les pousse plutôt à adhérer au développement de la filière nucléaire.Enfin, cette réunion nationale a permis de réfléchir aux difficultés que pouvait rencontrer le NPA à populariser son programme et ses orientations écologistes, ce qui nécessite de ne pas cantonner l'écologie à un pré carré mais bien d'en faire une question transversale aux autres questions politiques, qu'on parle d'emploi, de partage des richesses, des revenus et des salaires, des licenciements ou des politiques industrielles. La commission écologie doit pour cela devenir un outil au service de tou-te-s les militant-e-s du NPA, ce qui, de l'avis des participant-e-s à la rencontre, est en bonne voie.Vincent Gay