À Lille, 140 personnes ont répondu à l’invitation à la réunion publique avec Philippe.
Notre camarade Juliette a présenté la situation de notre région parmi les plus pauvres de France, où il y a urgence sanitaire et sociale, mais qui est aussi la sixième région de France pour l’ISF. Elle a énuméré les attaques généralisées contre l’emploi, la menace qui pèse sur Seafrance et à Sevelnord. Le secteur public fait aussi les frais de la crise avec la casse des services publics de santé et d’éducation. Quant aux migrantEs, l’offensive du gouvernement ne connaît pas de répit dans la région : démantèlement de camps de Roms, criminalisation de leurs soutiens. Ensuite, un camarade jeune a rappelé les mobilisations d’une jeunesse qui refuse d’être sacrifiée. Puis Philippe a pris la parole, présentant notre plan d’urgence, un plan anticrise pour l’annulation de la dette, l’interdiction des licenciements et une autre répartition des richesses.
Durant toute la réunion, l’écoute fut remarquable et l’accueil chaleureux. « Comment faire converger les luttes en Europe ? », « Comment vous aider à obtenir les 500 signatures ? », l’échange avec la salle a révélé les inquiétudes des participantEs mais aussi des interrogations sur l’audience du FN dans les milieux populaires, la pression du vote « utile », nos rapports avec le Front de Gauche. Une réussite pour cette première réunion publique, malgré une couverture médiatique restreinte mais cependant « sympathique » comme l’article de la Voix du Nord qui met en évidence « celui qui tient la cadence militante dans la bonne humeur », et qui « confie souhaiter avant tout que " Sarkozy dégage ", mais reste sans illusion en cas de victoire socialiste ». Et qui conclut sur une citation de Philippe : « Une vraie politique de gauche, il va falloir l’imposer. »
Correspondant