Jeudi 26 novembre, nous étions 60 à la réunion publique sur le climat avec Christine Poupin. Affluence un peu décevante, mais le climat post-attentats a dû peser. Une première intervention pour dénoncer les attentats mais aussi la politique de Hollande et son état d’urgence, puis un camarade cheminot a fustigé la politique des transports du gouvernement... et de la direction SNCF (transfert du fret ferroviaire sur Geodis, sa filiale, et suppression de trains au profit de bus Macron). Un autre camarade a critiqué les grands projets inutiles. Enfin, Christine a dénoncé les fausses solutions du « capitalisme vert » ou du marché Carbone, ainsi que l’hypocrisie générale du projet d’accord au rabais de la COP21, insistant sur l’incapacité du système d’empêcher le réchauffement et d’affronter ses effets. L’événement de la semaine aura été la manifestation de dimanche : alors que peu d’organisations avaient maintenu leur appel à manifester, au moins 1 500 personnes (2 500 selon la presse) se sont rassemblées à la station Capitole. Après qu’une « chaîne » soit partie, une manifestation s’est lancée, derrière la banderole du NPA, longeant la chaîne. Si les manifestants se sont ensuite séparés (certains retournant au point de départ pour des actions « festives » tandis que les autres, dont le NPA, s’engageaient sur les boulevards au cri de « État d’urgence, état policier, on ne nous empêchera pas de manifester »), tous étaient satisfaits d’avoir bravé l’interdiction.
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