À Dijon le jeudi 26 janvier, Julien Salingue a remis la lutte des peuples du Moyen-Orient en avant. D’abord sur la question syrienne : sans le départ de Bachar el-Assad, un accord durable n’est pas envisageable. Des le début de la révolution syrienne, des centaines de milliers de manifestants mettaient en cause la dictature et la confiscation des richesses par la famille Assad et ses associés. Même si des forces réactionnaires extérieures et les impérialismes ont instrumentalisé le conflit, les causes du soulèvement demeurent.
La question des réfugiés ne peut s’améliorer, alors que tout le Moyen-Orient est déstabilisé par les manœuvres impérialistes et le jeu cynique des puissances régionales (Turquie, Iran, Arabie saoudite, etc.). Et la colonisation sioniste en Palestine s’accentue dans la transition Obama-Trump.
L’État français prétend combattre le terrorisme, mais n’hésite pas au Yémen à soutenir une coalition à laquelle contribue Al-Qaïda...
Dans le débat qui a réuni 35 participants, a été soulevée la relance de la solidarité : la lutte pour l’accueil des migrants en France et dans toute l’Europe et la solidarité matérielle avec les réfugiés vont de pair avec la dénonciation de la politique guerrière française, des interventions, des ventes d’armes à l’Arabie saoudite, l’Égypte...