Notre camarade nous a quittés le 25 juillet, après avoir mené sa dernière lutte contre le cancer.
Né le 8 juin 1950 en Dordogne, à Saint Pompom, dont il rêvait secrètement de devenir maire, pour faire un discours aux Pompomniens et aux Pompomnaises, Dédé a passé sa vie à tisser des liens, pour faire émerger une conscience de classe et construire le grand soir.
Du DAL à la LCR, du syndicat au NPA , de la politique au milieu citoyen, de son amie à sa famille, sa disparition laisse un grand vide. Militant exemplaire et frère de combat, il s’est toujours battu avec une fidélité sans faille.
Militant révolutionnaire syndical de la CFDT, où il a connu l’exclusion suite aux réalités politiques, il a ensuite milité à la CGT du centre de tri de Creil où il était postier. Lors de la prise de position de la CGT pendant le combat sur les retraites, il décida de choisir un autre outil syndical, SUD, où il continua à défendre les valeurs de solidarité, d’unité dans les luttes et de démocratie. Que ce soit au syndicat ou en politique, son engagement a été à la hauteur de ses qualités humaines considérables, empreintes de modestie, de dévouement et de discrétion, et de son attachement aux valeurs essentielles de justice et de solidarité.
Sa disparition affecte profondément tous ceux qui l’ont connu. Nous sommes d’autant plus affectés que nous perdons quelqu’un que nous considérons comme faisant partie de la famille.
Nous allons continuer sans lui ce combat de tous les instants, contre la casse globale de cette société, et construire de toute nos forces ce nouveau parti, en lequel il croyait, pour enfin reconstruire une gauche de lutte, sans compromission, qui fait ce qu’elle dit et dit ce qu’elle fait.
Tchao camarade et de temps en temps garde un œil sur nous, tu resteras dans nos mémoires.
Le comité NPA de Beauvais