Toulouse : « grrrève » des femmesNous étions plus de 500 à manifester le 8 mars dans les rues toulousaines en revendiquant la grève des femmes ! C’est la deuxième année que le collectif « Grrrève des femmes » composé d’associations féministes, de partis et de syndicats organise la journée internationale des luttes des droits des femmes pour dénoncer les inégalités et les discriminations envers les femmes. Aussi pour dénoncer à l’échelle européenne les politiques d’austérité qui précarisent en premier lieu les femmes. La manifestation a commencé au pied de la statue de Jeanne d’Arc, symbole d’une femme émancipée repris par le collectif pour revendiquer le droit pour toute femme à disposer de son corps librement. Cette manifestation a été ponctuée de performances mises en œuvre par le collectif Famuni rappelant les violences envers les femmes (viols, violences conjugales…) en mettant en scène des corps au sol et leurs contours dessinés à la craie ; ou encore les inégalités dans le monde culturel où la direction du théâtre TNT s’est vu remettre le prix « Tartuffe de l’inégalité ». Était présente dans le cortège une délégation de femmes kurdes arborant les portraits des trois militantes du PKK (le Parti des travailleurs du Kurdistan) récemment assassinées à Paris.Ce type d’action montre l’importance de continuer à lutter jour après jour, en reconstruisant le mouvement féministe, seul moyen de s’organiser face à cette société patriarcale et capitaliste. Dijon (21) : visite troublée pour SarkHollandeRebsamen avait bien cadré la venue de Hollande lundi 12 mars : claque PS et signature de quatre « emplois avenir » dans un quartier à fort taux de chômage. Dans ce quartier quadrillé par les forces de l'ordre, le tam-tam autour de nouveaux emplois précaires n' a pas convaincu les résidents souvent narquois. Il n'a pas été possible d'organiser une action intersyndicale pour interpeller Hollande, mais à 14 h, des militantEs de Solidaires et du NPA se sont manifestés pour dénoncer l'ANI, la relance de la précarité, revendiquer l'interdiction des licenciements, et la réduction du temps de travail. Très vite, le service d'ordre a expulsé les porteurs de pancartes, les éloignant de la vue du Président « normal », les diffuseurs de tracts ont été bousculés et des militantEs criant des revendications expulséEs, dont l'un violemment. Certains journalistes ont montré l'envers du décor, pas si serein, tellement cette visite avait un arrière-goût de Sarkozysme.Finistère (29) : antinucléaire !Dimanche 10 mars, à l'appel du « Collectif citoyen pour en finir avec le nucléaire civil et militaire », 400 personnes se sont mobilisées au Faou, petite ville du Finistère se situant au centre d'un périmètre où les sites nucléaires abondent : la presqu'île de Crozon et l'île Longue, base de la FOST (Force océanique stratégique, sous-marins nucléaires), la rade et le port de Brest qui reçoit les SNLE et le porte-avions nucléaire Charles-de-Gaulle, la base aéronavale de Landivisiau, le site nucléaire des Monts d'Arrée (Brennilis). Tout au long de la journée, entre crêpes et bières, trois débats se sont tenus sur le démantèlement de la centrale de Brennilis, sur le nucléaire militaire et sur les conséquences sanitaires de Tchernobyl à Fukushima. À l'issue de ces débats, nous avons formé une chaîne humaine pour rappeler la catastrophe de Fukushima. Le NPA était évidement présent et visible.Fontenay-sous-Bois (94) : Notre conseillère municipale dénonce les réformes sur l'école Le 28 février se tenait le conseil municipal. La majorité municipale dominée par le FdG proposa un vœu revendiquant le report de la mise en place de la réforme Peillon des rythmes scolaires à 2014… en n'oubliant pas de porter un coup de chapeau au gouvernement. Notre conseillère municipale Sylvette Minnaert leur a répondu par l'intervention suivante : « Tous les enseignants savent que les changements de rythmes scolaires (même les meilleurs) ne réduiront en aucun cas les difficultés des élèves. Pour tenter d'inverser l'échec qui touche prioritairement les plus défavorisés, il faut une baisse des effectifs, des postes RASED, des professeurs qui bénéficient d'une véritable formation, des remplaçants formés, et des moyens : plus de professeurs que de classes. Le débat enclenché par le gouvernement sur les rythmes scolaires est un moyen de détourner des problèmes quotidiens qui touchent l'école. Ce projet amène subrepticement la territorialisation de l'école. Le vœu proposé laisse penser que le gouvernement en place irait dans le bon sens. Il y aurait est-il dit « des ruptures portés aux politiques antérieures ». (…) La réalité, c'est que le nombre de professeurs supplémentaires prévus est totalement insuffisant, c'est du saupoudrage. Les projets gouvernementaux, ce sont le recrutement d'étudiants contractuels payés à mi-temps ; ce sont aussi les postes créés pour la rentrée 2013 qui ne reviennent pas sur les 13 000 suppressions de l'année antérieure. Avec les enseignants en lutte le NPA dit qu'il ne s'agit pas de repousser la mise en place du décret à 2014 mais d'exiger son abrogation, sans oublier le retrait du projet de la loi d'orientation. Pour ces raisons nous ne soutiendrons pas ce vœu. »