Publié le Jeudi 16 février 2012 à 19h42.

L’ouvrier candidat à Montpellier

Environ 150 personnes, dont de nombreux jeunes, ont répondu présentes au rendez-vous avec Philippe Poutou que leur avait donné le NPA 34. Au menu de cette réunion publique : la dette, le combat antinucléaire et, de façon générale, notre choix d’une écologie liée à la sortie du capitalisme, sujets exposés par des militantes de notre parti qui est très investi dans ces actions. Puis, prenant le relais, Philippe Poutou a développé les axes de notre campagne, centrés, d’une part, sur les effets de la crise, de « leur » crise, sur les salariéEs et les couches populaires, et, d’autre part, sur nos réponses anticapitalistes à ces agressions.

L’international a été abordé, avec les mobilisations du printemps arabe ou les manifestations en Grèce ou en Belgique contre l’austérité qui ont permis d’illustrer la nécessité d’apporter des réponses de lutte à cette crise qui n’est pas la nôtre mais que les responsables veulent nous faire payer. La priorité a été rappelée pour cette élection : faire dégager Sarkozy et sa bande anti-ouvrière ! Mais avec la nécessité de le faire le plus à gauche possible, de refuser une austérité de gauche et la possible reconstitution d’une gauche plurielle, de triste mémoire.

Voilà le sens que Philippe Poutou a donné à la campagne du NPA pour cette présidentielle qui, on ne le rappellera jamais assez, passe par l’obtention des 500 signatures, couperet imposé par la pseudo-démocratie dans laquelle nous vivons ! Au cours du débat qui a suivi les interventions de la tribune, un représentant de Solidaires est venu rappeler le sens de la lutte des personnels de l’aérien contre la remise en cause du droit de grève et a resitué cette lutte dans le contexte général d’attaques contre les peuples européens dont témoigne particulièrement le cas de la Grèce. Cette intervention a été ponctuée par un vibrant appel à dénoncer l’intox selon laquelle les pilotes seraient des privilégiés, et à prendre conscience que leur combat est bien le nôtre !

Correspondant