Philippe Poutou est jusqu’à présent le seul candidat aux présidentielles à être venu à Villefranche-de-Rouergue, petite ville de 13 000 habitantEs. La Dépêche du Midi avait annoncé sa venue le samedi 14 janvier en « une » de son édition aveyronnaise. Le meeting a réuni une petite centaine de participantEs, chiffre « authentifié » dans son compte rendu par l’autre quotidien régional Centre presse. C’est un des meilleurs résultats des réunions publiques tenues ces dernières années à Villefranche-de-Rouergue, tous partis confondus.
Dans le public, sont venuEs une douzaine de jeunes dont certainEs sont prêtEs à s’investir avec le NPA, ainsi que de nouveaux contacts, et plusieurs militanEts avec qui nous travaillons dans les collectifs villefranchois. Dans une salle décorée d’affiches et de banderoles, a été projeté le film Marinaleda, sur une petite ville d’Andalousie en auto-organisation politique et sociale, usant de démocratie directe. Puis deux brèves interventions ont précédé le discours de Philippe.
Un jeune camarade, étudiant à Toulouse, a parlé de la jeunesse, de ses difficultés, de ses aspirations. Puis une camarade de Villefranche a rappelé la situation locale, les licenciements, les grèves récentes comme celles des postiers, ou celle en cours chez les urgentistes, et les problèmes écologiques : le gaz de schiste et la grave pollution de la rivière Assou causée par le groupe Vinci.
Après l’intervention de Philippe, se présentant comme le candidat « collectif » du NPA, détendu et chaleureux, le débat a surtout porté sur les moyens et possibilités de s’en prendre non seulement à Sarkozy, mais à tout le système de l’oligarchie, à la lutte contre l’individualisme, à la nécessité d’unifier les luttes, à repenser l’espace de la démocratie. Les discussions se sont poursuivies au cours d’un apéritif dînatoire.
Correspondant