Nous avons dépassé un palier important dans la quête du Graal : les 100 premiers paraphes de maires, conseillerEs régionaux et départementaux sont acquis. Il reste du chemin à parcourir pour arriver aux 500 qui nous ouvriront la porte de la présidentielle, mais nous pouvons affirmer qu’y parvenir est possible à la lumière du rythme des premières remontées.
Les équipes militantes sur le terrain, bien qu’encore insuffisamment nombreuses, multiplient les sorties. Des centaines d’éluEs ont été rencontrés. Toutes et tous connaissent Philippe Poutou et, même s’ils et elles ne partagent pas forcément ses idées, ils et elles reconnaissent sa légitimité à être présent dans le débat démocratique. Ces rencontres, si elles ne débouchent pas tout de suite sur une signature, permettent de faire connaître notre candidature, d’engager des discussions, de nouer des liens. C’est pourquoi ces premières visites sont primordiales afin de capitaliser des promesses dans les prochaines semaines. C’est maintenant que tout se joue.
Une candidature vue comme légitime
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, cet exercice n’est pas désagréable. D’abord on découvre des petits villages et de beaux paysages, mais surtout Philippe Poutou a un capital sympathie, y compris chez les éluEs. Sans doute plus qu’en 2012 et en 2017, nous avons des discussions politiques sur la casse des services publics, l’absence de démocratie, etc. Sans vendre notre programme, car nous sommes là pour demander des parrainages démocratiques et pas pour convaincre de notre politique, nous pouvons avancer des idées sur la question de l’éolien, la fermeture des classes ou des bureaux de poste, sur les licenciements dans l’entreprise du coin.
Il est clair aujourd’hui que la présence de Philippe est vue comme légitime. Plus important même, et c’est un argument à faire valoir, l’absence de notre candidat aurait un effet négatif sur l’abstention. En effet, même si notre poids électoral est petit, nos électrices et électeurs se retrouvent dans un discours spécifique que personne d’autre ne porte : auto-organisation démocratique, écosocialisme, féminisme lutte de classes, antiracisme politique, marxisme, internationalisme… et Philippe incarne parfaitement cela comme un candidat au chômage connaissant la vie de la grande majorité de la population.
La multiplication des réunions publiques dans plusieurs villes (Le Mans, Bordeaux, Toulouse, Paris, Villeneuve-sur-Lot...), ainsi que les déplacements pour participer à différentes manifestations, doivent être l’occasion de faire vivre notre campagne sur le terrain. D’abord pour proposer à toutes celles et tous ceux qui le souhaitent de nous rejoindre dans ces actions et de participer à notre campagne, mais aussi pour passer dans la presse locale et en profiter pour rencontrer des maires.
Désormais, il est temps de passer la seconde pour amplifier la dynamique militante qui commence. En effet, le plus dur est devant nous : nous avons commencé par rencontrer les éluEs que nous connaissions déjà, alors que la campagne commence à peine, et que peu de candidatEs ont été déjà parrainéEs. À partir de maintenant, nous allons rencontrer des éluEs qui ont déjà parrainé, par le passé, unE autre candidatE. La présence du plus possible de militantEs et de sympathisantEs du NPA sur les routes va devenir un élément crucial pour la réussite de la campagne.
Et alors, en 2022, on sera là !