Axé sur l’écologie, à l’instar de la campagne de rentrée du NPA jeune, le meeting du jeudi 3 octobre a réuni près de 150 jeunes.
MilitantEs du NPA ou très récemment rencontrés lors des différentes mobilisations de cette rentrée, comme les manifestations des Fridays for Future du 20 ou l’acte 45 des Gilets jaunes le 21 septembre, toutes et tous sont venus écouter et discuter nos perspectives résumées par le titre de ce meeting : « Le capitalisme ne sera ni vert ni social. Organisons nous pour le renverser ! »
Dénoncer le capitalisme vert
Face à l’ampleur des mobilisations de Youth for Climate à l’échelle internationale, où des centaines de milliers de jeunes ont montré leur détermination à se battre contre l’avenir qui nous est proposé, il est indispensable que notre point de vue se fasse entendre. Deux militants du NPA, un étudiant et un salarié de l’automobile, ont animé le meeting dans cet objectif.
Militant à Renault, le premier orateur a dénoncé le capitalisme vert et les tentatives des patrons d’utiliser la préoccupation écologique afin de mener des politiques anti-ouvrières, comme c’est le cas dans l’automobile, où la transition vers le véhicule électrique est un outil de justification de leur politique de licenciement. L’incendie à l’usine Lubrizol de Rouen, appartenant au multimilliardaire et troisième fortune du monde Warren Buffet a elle aussi été l’un des sujets soulevés. La gestion opaque de ces grandes entreprises guidée par une course frénétique au profit sur le dos des travailleurEs ont été soulignées. Le gouvernement a également été pointé du doigt qui ose nous dire que tout va bien et qu’il n’y a pas de risque pour la population rouennaise et ses alentours.
Se saisir de toutes les opportunités pour aller à l’affrontement
La deuxième intervention, celle d’un étudiant militant à Paris 8, est revenue, outre les problématiques écologiques auxquelles nous faisons face, sur toutes les autres politiques menées aujourd’hui par les patrons et le gouvernement à leur service, comme les attaques sur les retraites ayant suscité la colère des travailleurEs de la RATP. Des politiques aux conséquences désastreuses illustrées dans l’éducation par le suicide d’une directrice d’école à Pantin, à qui nous avons préféré rendre hommage, plutôt qu’à Jacques Chirac.
Les participants sont passés à nos tables au fond de la salle, proposant autocollants et affiches de notre campagne, ainsi qu’un choix de livres permettant de pousser plus loin ces réflexions, comme la BD d’Emma sur le climat, ou encore l’ouvrage de Daniel Tanuro, l’Impossible capitalisme vert. Après une rentrée secouée par les mobilisations mondiales pour le climat, les activités des militantEs du NPA jeune commencent à peine en raison de possibilités ouvertes par les mobilisations pour le climat et des nécessités de l’heure comme la lutte contre la répression dont est victime notre camarade Victor. Sur la question climatique, nous seronsprésents et interviendrons lors de la fête du NPA du 12 octobre.
Mathilda Nallot