La semaine dernière, le candidat du NPA est resté en Gironde, mais n’en a pas moins participé à différentes initiatives de mobilisation.
À Bordeaux, alors que Paris tournait en rond, la manifestation du jeudi 23 juin, qui a réuni plusieurs milliers de personnes dont Philippe, a été dynamique.
Avec les manifestantEs contre la loi travail
Devant il y avait les chefs syndicaux, et derrière des équipes militantes syndicales ou autres (intermittentEs et précaires, collectifs, jeunes), tout cela pour beaucoup « mélangés »... Avec toujours beaucoup de discussion et pas de démoralisation : c’est la colère qui domine, contre le gouvernement, contre la volonté d’interdire les manifestations. La fin de manifestation a été délicate, la préfecture ayant réduit le parcours au dernier moment : vu avec la CGT... sans information des manifestantEs. Il a été dit à celles et ceux qui allaient au-delà de la limite fixée que cela devenait une « manifestation sauvage », cela a fini par une nasse de 45 minutes...
Le même jour, du fait de la grève du contrôle aérien, le candidat du NPA n’a pas pu prendre son avion pour se rendre à Marseille afin d’y tenir une réunion publique (cf. compte rendu sur cette page). Ce n’est que partie remise...
Avec les grévistes du nettoyage
Le lendemain, vendredi 24 juin, étant donc sur Bordeaux, Philippe est allé au rassemblement des agents de nettoyage de Bordeaux métropole, en grève depuis quatre jours. Une grève très bien suivie, pour les salaires, les effectifs, leur statut... et contre les promesses non respectées. Ils se sont rassemblés devant la réunion du conseil de Bordeaux métropole présidé par Juppé, et coprésidé par David (PS), tous autant méprisants.
La réunion n’a pas été envahie, mais les élus sifflés à leur arrivée. Le bruit fait à l’entrée de la salle entraîne finalement la suspension de la réunion. Juppé est très mécontent, mais moins que les salariés, grévistes et en colère. Les déchets s’accumulent dans la ville, malgré une partie ramassée par le privé (Véolia). Sud-Ouest en profite pour sortir un article caricatural (style micro-trottoir de gens mécontents, « quelle honte pour la ville » au moment de l’euro, où il y a des touristes...). La lutte continue.
Avec les zadistes
Pour finir la semaine, Philippe est allé soutenir la Zad de Villenave-d’Ornon : un projet de golf... sur un terrain classé Natura 2000, puis déclassé ! Une zone humide en bord de Garonne, le bétonnage d’une zone inondable, un coin de nature détruit... Un vrai projet aberrant, révoltant. Et la famille Mulliez est dans le coup.
De jeunes zadistes essaient d’amorcer la résistance, et la médiatisation a commencé. Les engins de chantier ont commencé à raser, mais les zadistes ont porté plainte contre les menaces d’un responsable de chantier. La police y fait des rondes régulières : elle ne veut surtout pas qu’un « village » s’y construise. Quatre jeunes ont déjà été embarqués : contrôles d’identité, un en garde-à-vue. Les opposants s’organisent et cherchent les moyens de stopper les travaux. Le lendemain, signalera (avec photo) le soutien de Philippe et de l’écologiste radical Éric Pétetin.
Correspondants