Jeudi 30 mars, le NPA 36 animait un débat avec Julien Salingue. Un militant de l’Indre est revenu sur des faits locaux en lien avec « l’atmosphère sécuritaire » et où le spectre de la lutte contre le terrorisme sert à déployer des dispositifs impressionnant aux abords des festivals, simplement pour réprimer les jeunes qui font la fête. Le maire de Châteauroux souhaite aussi soumettre au conseil municipal le possible armement de la police municipale.
Julien est ensuite revenu sur les caractères tragiques de l’état d’urgence, comme s’habituer à la présence policière ou accepter de perdre certaines libertés au nom de la sécurité. La police peut donc se permettre des choses en toute impunité : violences policières dans les quartiers ou manifestations, saccage de mosquée lors d’une perquisition, contrôles au faciès, prises en compte des délations... Et d’un point de vue juridique, certaines mesures ne passent plus par un juge, comme les perquisitions à domicile.
Les discussions ont débouché sur les questions internationales, en lien étroit avec les attaques terroristes et l’application de l’état d’urgence.