Jeudi 3 décembre, nous avons tenu une réunion publique. Le but était d’ouvrir un débat sur notre rapport à la violence : quel type de violence acceptons-nous en tant qu’anticapitalistes, d’où provient la violence, quel est notre rapport aux groupes qui utilisent des formes de violences : black blocs, zadistes, etc. ?
Après la manifestation interdite du dimanche 29 novembre à République et les centaines d’interpellations dont des militantEs du 20e, le thème de la réunion était évidemment encore plus d’actualité. Cette réunion a réuni 35 personnes, dont une quinzaine de personnes non membres du NPA, avec de nombreux jeunes venus débattre mais aussi tirer les bilans de la manifestation de République contre la COP21.
Notre camarade Mathieu, travailleur et militant à Air France, a introduit la réunion par un topo présentant ce qu’était pour nous la violence c’est-à-dire la violence de l’oppression du système capitaliste et patriarcal, une violence toujours du côté de la bourgeoisie, de leur gouvernements et du système répressif des États (police et justice). Si nous ne nous opposons pas à la violence quand elle est utilisée par notre camp social, pour nous elle n’est jamais une fin en soi mais toujours une question tactique qui dépend du contexte.
Le débat qui a suivi a été très riche. Dans cette période difficile et compliquée des gens cherchent à comprendre ce qui se passe. Une partie d’entre eux peut être attirée par les idées et les propositions du NPA. Raison de plus donc pour multiplier les occasions pour les rencontrer, en particulier les réunions ouvertes et publiques. Le succès de celle-ci le confirme.