Mercredi 24 mars, avant la conférence de presse du Festival d’Avignon, cinq représentantes du Collectif unitaire 84 — une musicienne, une maître d’hôtel, une guide conférencière, une étudiante et une comédienne — ont annoncé l’occupation de la FabricA, après concertation avec Olivier Py, directeur du Festival.
« Pas de réouverture sans droits sociaux »
L’occupation a débuté aussitôt par une Agora rassemblant 80 personnes, dont beaucoup d’« ancienEs » de la Coordination intermittents et précaires 84 (CIP), mais aussi d’autres précaires, suivie d’un atelier banderoles, qui ornent désormais les grilles de la salle de répétition du Festival.
Samedi, la manif festive alternant séquences artistiques et prises de parole était très réussie.
Le discours de la maire d’Avignon appelant à la réouverture des salles a été habilement contré par celui de la camarade du collectif unitaire rappelant le mot d’ordre « Pas de réouverture sans droits sociaux » et insistant sur le retrait la réforme de l’assurance chômage.
Au bout de 4 heures, la déambulation a fini magnifiqement. Le cortège s’est rassemblé place du palais des Papes, investie par des groupes d’artistes muets et vêtus de noir, répartis sur la place autour d’un pianiste masqué, interrompu par une marionnette géante qui a traversé la foule encore assez nombreuse…