Profitant de l’impossibilité d’une mobilisation des personnels depuis mars, Blanquer et Vidal prennent leur revanche. Leur projet se décline en trois axes. D’abord, la diminution du nombre d’enseignantEs. Ensuite légaliser une école à plusieurs vitesses. Et enfin, la casse du noyau de résistance du secteur. Il est significatif que Blanquer « voit se dessiner la carte des absentéistes qui, peu à peu, épouse les contours de celle des grévistes du Bac 2019 » (le Midi-Libre, 14/06/2020). TouTEs seront sanctionnés, promet le ministre.
L’heure est à la révolte
Personne ne peut se satisfaire de la casse complète du service public d’éducation. « L’école d’avant » était tout sauf juste. Mais comme l’a montré le confinement, l’absence d’école obligatoire renforce les inégalités sociales et scolaires.
Nous restons contre la loi sur l’école de la confiance et la mise en place d’un statut administratif de directeur d’école, qui deviendrait le contremaitre des professeurEs des écoles, au service direct du ministre. Nous sommes contre la réforme du bac, qui vise à ancrer dans la loi son caractère local, entérinant les différences entre un bac « de centre-ville » et un bac « de banlieue » ou « rural ». Nous sommes contre la LPPR, qui vise à détruire la recherche à l’université et à précariser encore plus les enseignantEs-chercheurEs.
Déboulonnons Blanquer et Vidal
Nous voulons mettre à bas l’ensemble de la politique du gouvernement Macron et cela passe par l’arrêt des réformes dans l’éducation. Il faudra répondre présent si le gouvernement veut remettre sur le tapis la réforme des retraites. Après la période d’isolement que nous avons vécu, il nous faut nous réunir, en assemblées générales du local au national. Celles-ci nous permettront de discuter de nos mots d’ordre et nous mettre en ordre de bataille pour une rentrée combative. TouTEs ensemble, par la grève, nous allons gagner !