Partant de la mobilisation contre le 5e mandat, la lutte à Aokas fait le lien avec des combats concrets locaux, notamment celui contre la construction d’un célibatorium de police, à propos duquel on a reçu des plaintes contre des militants. On maintient la mobilisation pour le départ du système en expliquant que, localement, le système, c’est le bradage du foncier et de la bande boisée, l’implantation du célibatorium de la police contre la volonté populaire, tous les problèmes locaux.
Il y a un comité local, regroupant les associations du quartier en un collectif qui agit sur les questions qui concernent la localité, sur le plan social, culturel, écologique, le manque d’infrastructures, de services publics.
Plusieurs militants ont été convoqués par la police. Grâce à la mobilisation de septembre dernier contre le célibatorium, nous avions imposé l’arrêt de la construction, la lutte empêchant que le permis de construire soit délivré. Ils tentent de profiter de la mobilisation actuelle pour relancer les travaux, en croyant que la population serait concentrée sur les problèmes nationaux. Mais la mobilisation a de nouveau empêché le coulage du béton, alors ils ont déposé plainte contre des militants à qui on reproche d’empêcher les travaux… alors qu’il s’agit d’un acte populaire, collectif. Il y a eu une vague de solidarité, avec un rassemblement. Ce rassemblement était aussi l’occasion de faire une AG pour parler des luttes locales et du processus révolutionnaire. Ça a débouché sur le maintien de la mobilisation et de toujours lier les questions locales et contre le système.
Avec les militants·e·s du Parti socialiste des travailleurs