L’idée de ce nouveau temps fort s’inspire de la Coalition européenne pour le logement. Cela entrait en résonance avec des actions portées par le DAL 38, les familles mal ou pas logées et d’autres organisations, et permettait de donner de la visibilité à la fin de la trêve hivernale. La semaine a commencé par une manifestation animée, le samedi 25 mars, avec environ 700 personnes contre les lois Darmanin et Kasbarian.
Une belle mobilisation !
La semaine d’action pour le droit au logement se poursuit, les propositions sont nombreuses. Portée centralement par le DAL 38, des soirées vont être animées par des collectifs en lutte, comme RESF, l’intersyndicale enfants migrants, le collectif des écoles occupées, le syndicat Solidaires. Les lieux des rencontres varient selon les thèmes : au local de l’union syndicale Solidaires en Isère, dans une maison des habitantEs sur un quartier populaire, dans l’école désaffectée, occupée par des sans-logis depuis septembre, dans la rue... Actions, partages, débats, formations, repas et fête vont alterner cette semaine. La force de cette mobilisation exceptionnelle ici c’est la présence active des personnes en lutte pour leur logement.
Un programme de rencontres et de luttes
De nombreux sujets vont être abordés. Comme un débat sur « Des occupations d’écoles aux luttes des sans-papiers de Chronopost, quand les syndicats, les travailleurEs et usagerEs se mobilisent », animé par l’intersyndicale enfants migrants, le collectif des écoles occupées et Solidaires en Isère ; « Le fonctionnement des permanences d’accueil et la découverte des droits bafoués des sans-logis, des mal-logéEs et des locataires » (DAL 38) ; « Balance ta quittance de loyer, on va l’étudier ! » face à l’explosion des loyers et des charges d’énergie, débat/formation avec des habitantEs, le DAL, des intervenantEs de la Coalition européenne du mouvement « Can’t pay, won’t pay » ; rencontre régionale sur des expériences de luttes pour le droit au logement avec des collectifs de Chambéry, Valence, Lyon et Genève, puis repas et concert ; rassemblement à la veille de la trêve hivernale, stands et animation dans la rue. Nul doute que l’ensemble des revendications pour le droit au logement y seront débattues. Enfin, une assemblée contre les expulsions et une formation sur les piquets anti-expulsions sont prévues.
Nous voulons créer cet évènement pour populariser et renforcer toujours plus cette lutte difficile que mènent les excluEs du logement avec leurs soutiens, parce qu’un toit, c’est un droit !