C'est en force que revient l'exigence de l'augmentation des salaires et les grèves se multiplient actuellement. La spirale inflationniste qui frappe les tarifs de l'énergie et les prix des produits alimentaires touchent de plein fouet les salarié-e-s.
Face à cette situation, le gouvernement et Sarkozy, avec une certaine désynchronisation se livrent à des annonces publicitaires, destinées à faire croire qu'ils sont sensibles aux préoccupations des couches populaires : prime de 1000 euros pour les salariés des entreprises du CAC 40 versant des dividendes aux actionnaires, revue à la baisse devant les cris d'orfaie du Medef, dans un premier temps; quant à Sarkozy, en tournée électorale, c'est tous les salarié-e-s, y compris des PME, qui devraient se voir attribuer une prime, avec le vote d'une loi en ce sens prochainement.
Les conditions d'attribution et l'annonce que les entreprises se verraient accorder des exonérations de charges sociales, font de cette annonce un vaste enfumage qui ne répondra pas aux besoins des salarié-e-s.
Pour le NPA, c'est une augmentation de 300 € nets tout de suite pour tous et toutes, sur les salaires, les retraites et les minima sociaux et aucun revenu ni minima sociaux en-dessous de 1500 € nets qui restent les revendications vitales pour le monde du travail aujourd'hui.
Avec 83 milliards d'euros de profits en 2010 dont 40 milliards vont être versé aux actionnaires, les entreprises du CAC 40 peuvent payer.
C'est par la lutte collective de tous les salariés et privés d'emplois que de vraies augmentations de salaires et de revenus uniformes pourront être arrachées au patronat.
Le 19 avril 2011.