C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris lundi matin le décès de Gisèle Felhendler. Militante du NPA dès sa fondation, elle avait ensuite rejoint Alternative libertaire.
Gisèle se consacrait inlassablement aux luttes antiracistes et anticolonialistes. Organisatrice infatigable de la Semaine anticoloniale, sans elle cet événement phare de la lutte anti-impérialiste n’aurait sans doute jamais pu avoir lieu. Elle laissera le souvenir d’une militante déterminée, convaincante, unitaire, toujours souriante. Elle exprimait plus que quiconque cet « optimisme de la volonté » de celles et ceux qui résistent, qui ne lâchent rien.
Souvenons-nous de son enthousiasme quand, au côté des camarades sans-papiers, nous avons ouvert rue Beaudelique le ministère de la Régularisation de tous les sans-papiers !
Souvenons-nous de sa détermination quand nous n’avons pas plié devant l’interdiction de manifester notre colère en 2016 contre les bombardements de Gaza par l’armée d’occupation israélienne !
Souvenons-nous encore de son implication dans le soutien à Georges Ibrahim Abdallah pour lequel elle avait œuvré afin qu’il lui soit attribué le prix Frantz Fanon, en 2014, à l’occasion de la Semaine anticoloniale.
Souvenons-nous finalement de sa bonne humeur, de sa tendresse et de ses enthousiasmes en tout genre lorsqu’on la croisait dans les concerts, dans les bars ou les manifs.
Gisèle, tu resteras dans nos cœurs pour toujours, et pour toujours un exemple pour celles et ceux qui continuent le combat !