Publié le Mercredi 17 avril 2019 à 10h40.

Réunion de la commission nationale immigration-antiracisme du NPA

Une très bonne réunion organisée les 13-14 avril, avec une dizaine de villes représentées.

Nous avons commencé avec un retour sur les marches du 16 mars. Sur Paris, la préparation de cette manifestation a été plus compliquée que le 18 décembre. L’appel commun lancé par la Marche des solidarités et d’autres collectifs, contre les violences policières et le racisme d’État, n’a pas été suivi par la CGT (problème avec la notion de racisme d’État) ni par Ensemble. De plus, le même jour, manifs Gilets jaunes et climat. La Marche des solidarités a contacté les deux autres manifs pour qu’elles se rencontrent. Bilan positif : 10 000 personnes et une convergence des cortèges sur une partie du parcours. Au passage, à Barbès, ovations des AlgérienEs. À République et à Stalingrad, prises de parole communes de Greenpeace et de représentantEs des collectifs contre les violences policières. Multitude d’initiatives : un débat dans un foyer du 20e, une déambulation dans le 18e avec rencontre des salariéEs d’EDF en grève qui occupaient une boutique EDF pour protester contre sa fermeture.

De rares manifs dans d’autres villes. À Grenoble où il s’agissait d’une manifestation régionale, il n’a pas été possible de converger avec la manif Climat, manif très grosse avec 15 000 personnes environ. L’ambiance sur la ville était tendue avec la mort récente de deux jeunes poursuivis par la police. Des représentants des familles et des membres du FUIQP étaient invités à prendre la parole dans la manifestation contre les violences policières et le racisme d’État. Ce qui paraissait impossible dans la manif climat, les organisateurs souhaitant garder le caractère large et peu polémique de celle-ci. Du coup, il y a eu deux manifs.

D’autres initiatives ont été discutées. À Paris, le 3 avril, la campagne « Égaux/Égales, personne n’est illégal » a été lancée. Une campagne avec la CGT, Solidaires, des collectifs de sans-papiers pour la régularisation de tous les sans-papiers. Pour cela, organiser des rassemblements devant les préfectures, recenser ceux qui travaillent en vue d’ actions, soutenir l’idée d’une grève de sans-papiers. Beaucoup d’activités de solidarité sont en cours, contre la fin de la trêve hivernale avec occupation (Grenoble), occupation d’un gymnase (Metz), pour les demandeurEs d’asile (Strasbourg), sur les MNA à Beauvais ou Rouen, etc.

Nous avons également discuté autour du thème de l’islamophobie, après un exposé de notre camarade Julien Salingue.