Suite au congrès d’unification entre Alternative libertaire (AL) et la Coordination des groupes anarchistes (CGA), qui a décidé de créer une nouvelle organisation, l’Union communiste libertaire (UCL), cette dernière a lancé un round de rencontres avec une série d’organisations politiques et du mouvement social, dont le NPA.
Une délégation de la direction du NPA a donc rencontré une délégation de l’UCL le 26 septembre. Les camarades nous ont d’abord présenté le processus d’unification qui a conduit à la naissance de l’UCL en juillet dernier, et les objectifs et principes de leur nouvelle organisation, qui se définit notamment dans un Manifeste (consultable sur le site unioncommunistelibertaire.org).
Des luttes aux perspectives globalesNous avons ensuite, et surtout, échangé autour de la période politique et de nos interventions qui se rejoignent : ce n’est pas pour rien que nous nous retrouvons régulièrement dans les mobilisations, au côté des Gilets jaunes, pour la défense des droits sociaux, contre la répression policière, le racisme et le fascisme, contre les violences faites aux femmes, en soutien aux peuples opprimés... Mais au-delà des luttes que nous tentons les unEs et les autres de construire, nous partageons le besoin d’échanger nos analyses sur ce que les camarades appellent leurs axes de campagnes : la question des retraites ; contre le patriarcat, pour les droits des femmes ; contre les politiques de répression ; sur les questions écologiques, et notamment les mobilisations sur le climat ; sur l’encadrement de la jeunesse, avec le Service national universel (SNU). Concernant la proposition du NPA d’une « coordination de la gauche qui lutte », les camarades de l’UCL voulaient en savoir plus. À cette étape, ils doivent en discuter en interne, mais partagent notre analyse de l’urgence de la situation et de la nécessité de modifier le rapport de forces face à Macron et à la menace Le Pen.Nous avons donc convenu de poursuivre ces discussions dans les semaines à venir, dans les cadres d’initiatives politiques du NPA, mais aussi bien sûr dans les mobilisations en cours (écologistes, féministes, dans les services publics dont l’Éducation nationale, la santé ou la poste…), et dans de prochaines réunions entre nos deux organisations qui ressentent le besoin d’échanges et de confrontations pour préciser nos analyses des formes inédites que prend la crise globale du capitaliste.
Cathy Billard, Joséphine Simplon et Julien Salingue