Publié le Samedi 9 mai 2015 à 10h48.

La Libération… Remettre au plus vite en place l’autorité de l’Etat !

Tous les possédants étaient inquiets de ce qui allait se passer à l’issue de la Deuxième Guerre mondiale. Tous avaient en mémoire la montée révolutionnaire de la fin de la Première Guerre et redoutaient la reproduction de cette situation. Ils ont tout fait pour l’éviter.

Le 14 juin 1944, une semaine après le débarquement de Normandie, De Gaulle passa quelques heures dans les zones libérées. Il prononça un très rapide discours à Bayeux avec une belle mise en scène. L’enjeu de ce déplacement était triple : affirmer aux Alliés sa prééminence comme recours pour un nouveau pouvoir, refuser la mise en circulation d’une monnaie américaine1, mettre en place une administration civile et militaire (la «  légalité républicaine ») contrôlée par le gouvernement provisoire qu’il dirigeait. Il avait dans ses bagages un commissaire régional de la République qui s’installa avec son équipe à Bayeux, laquelle devint ainsi, jusqu’à la libération de Paris le 25 août, la capitale administrative de la France. Il s’agissait de prendre le contrôle de la reconstitution de l’Etat.

De Gaulle expliqua clairement les objectifs qu’il avait en 1944 dans son second discours de Bayeux, de 1946 : « c’est ici que sur le sol des ancêtres réapparut l’Etat ; l’Etat légitime, parce qu’il reposait sur l’intérêt et le sentiment de la nation ; l’Etat dont la souveraineté réelle avait été transportée du côté de la guerre, de la liberté et de la victoire, tandis que la certitude n’en conservait que l’apparence ; l’Etat sauvegardé dans ses droits, sa dignité, son autorité, au milieu des vicissitudes du dénuement et de l’intrigue ; l’Etat préservé des ingérences de l’étranger ; l’Etat capable de rétablir autour de lui l’unité nationale et l’unité impériale, d’assembler toutes les forces de la patrie et de l’Union Française, de porter la victoire à son terme, en commun avec les Alliés, de traiter d’égal à égal avec les autres grandes nations du monde, de préserver l’ordre public, de faire rendre la justice et de commencer notre reconstruction. »2

Les possédants avaient en mémoire la montée révolutionnaire de la fin de la Première Guerre mondiale, dans l’est de l’Europe ainsi qu’en Allemagne et en Italie du nord. Ils redoutaient la reproduction de cette situation et ont tout fait pour l’éviter, même s’ils n’ont pu l’empêcher en Grèce et en Yougoslavie.

Le 18 juin 1940 le gouvernement Pétain, dans lequel siégeaient deux ministres socialistes3, signa l’armistice qui découpait le pays en deux zones. Un groupe de parlementaires et d’hommes politiques prit un bateau pour constituer un gouvernement en exil et tenter de poursuivre la guerre à partir de l’Afrique du nord. Mais les dirigeants des possessions françaises se placèrent sous l’autorité de Vichy, bloquèrent le bateau… et cette perspective. Ce même 18 juin 1940 De Gaulle, un bourgeois catholique, militaire de carrière4, proche des idées d’extrême droite5, hostile à la « démocrassouillerie », sous-secrétaire d’Etat à la défense durant dix jours du 6 au 16 juin 1940, lit son appel à la résistance à la radio anglaise. Cet appel d’un homme isolé aurait pu rester un moment oublié de l’Histoire, mais l’évolution de la situation au cours des années d’occupation lui donna un rôle central à la Libération.

 

Le régime de Vichy

En quelques jours, la quasi totalité de l’appareil d’Etat se mit au service du régime de Vichy, instauré par le coup d’Etat constitutionnel du 10 juillet 1940, jour où l’assemblée du Front populaire (sans les députés communistes, qui n’avaient plus le droit de siéger depuis le pacte germano-soviétique d’août 1939) vota les pleins pouvoirs au maréchal Pétain6.

Le régime supprima toute représentation parlementaire et reconstruisit l’administration, du ministre au secrétaire de mairie, en donnant un rôle central aux préfets. René Bousquet et Maurice Papon symbolisent ces haut-fonctionnaires issus du radicalisme républicain qui mirent toutes leurs compétences au service de l’Etat de Vichy. La règle pour ces haut-fonctionnaires, c’était l’acceptation du nouveau pouvoir avec plus ou moins d’approbation. L’exception fut Jean Moulin, préfet arrêté par l’armée allemande pour refus de collaboration. Mis à part les zones annexées au Reich (Alsace et Lorraine) et celles rattachées au commandement allemand de Bruxelles (Nord et Pas-de-Calais), tous les fonctionnaires des préfectures, de la police, de la justice, etc., étaient  nommés par Vichy, même si en zone occupée les directives de l’occupant primaient en matière de nominations.

Les patrons — à l’exception des patrons juifs qui furent expropriés — continuèrent à faire tourner leurs entreprises dans « le grand espace économique allemand ». L’économie française, du fait de la défaite et du blocus allié, était coupée des marchés extérieurs et donc orientée vers les échanges avec l’Allemagne.  Les commandes étaient allemandes et, peu à peu, les entreprises françaises s’intégrèrent de plus en plus aux filières de production allemandes.

 

Les résistances

Une résistance populaire surgit alors, et prit de l’ampleur avec le tournant du PCF après l’invasion de l’URSS en juin 41, puis un nouvel essor au moment de la mise en place du travail obligatoire en Allemagne et de l’entrée des Allemands en zone sud fin 1942, début 1943. L’engagement ouvrier dans les syndicats clandestins, les réseaux, les mouvements, voire même les maquis était significatif. Dans ces résistances, l’élan patriotique contre l’occupation était plus fort au nord qu’au sud, où l’action contre Pétain était plus politique et antifasciste.

Ces résistances exprimaient pour partie une aspiration révolutionnaire contre les élites au pouvoir, les affairistes, le parlementarisme, la trahison des classes dirigeantes. Elles identifiaient les hiérarchies, la grande bourgeoisie avec le régime de Vichy et les nazis. Elles étaient bien différentes de ce que De Gaulle mit en place : des messages à la radio de Londres, un service de renseignement et un début d’armée, la « France libre », autour de cadres de l’armée coloniale. Parallèlement, il forma un gouvernement surtout assis sur des forces dans l’empire colonial. Puis il réussit à éliminer le général Giraud, vichyste opposé aux Allemands, qui avait pris le pouvoir à Alger libérée par les alliés.

En mai 1943 De Gaulle présida, via Jean Moulin, à la création du Conseil national de La Résistance (CNR), qui regroupait dans un grand esprit d’union nationale les huit principaux mouvements de résistance, deux syndicats (CGT et CFTC) et les six principaux partis politiques (PCF, socialistes SFIO, radicaux, démocrates-chrétiens et deux partis de droite, l’un laïque, l’autre catholique). La création du CNR signifie la fusion de la résistance dominée par le PCF avec le personnel politique sur lequel la bourgeoisie va s’appuyer pour conjurer le risque de révolution, c’est-à-dire l’asservissement des résistances populaires aux objectifs bourgeois. En mars 1944, les négociations au sein du CNR conduiront à l’adoption d’un programme, ainsi qu’à l’intégration des communistes dans le gouvernement provisoire.

Ce programme comportait des dispositions économiques importantes (voir article pages suivantes) et prévoyait au plan politique et militaire deux types de mesures, celles pour l’immédiat et celles à « appliquer dès la libération du territoire ».

Les premières affirment que « l’insurrection nationale » sera  « dirigée par le CNR » et prévoient l’unification des mouvements de résistance et un commandement unifié, limitant ainsi l’indépendance des résistances populaires. Au plan institutionnel il invite « les responsables des organisations déjà existantes à former des comités de villes et de villages, d’entreprises (…)  soumis à l’autorité des Conseils départementaux de Libération (CDL) qui leur transmettront, comme directives, la plate-forme d’action et la ligne politique déterminée par le CNR ». Là encore, en soumettant les divers comités locaux, souvent dirigés par le PCF, aux CDL qu’il était plus facile aux gaullistes de contrôler, c’est l’intégration du mouvement populaire aux institutions de l’Etat qui était clairement recherchée.

Le but de ces comités était de mobiliser, développer la lutte contre la déportation, aider les réfractaires, traquer et punir les agents de la Gestapo et de la Milice, combattre pour la vie et la santé, par des pétitions, des manifestations et des grèves, lutter contre les réquisitions de produits agricoles. Enfin était prévu  « d’organiser des milices patriotiques dans les villes, les campagnes et les entreprises (…) destinées à défendre l’ordre public, la vie et les biens des Français contre la terreur et la provocation, assurer et maintenir l’établissement effectif de l’autorité des Comités départementaux de la Libération ». A nouveau il s’agissait de canaliser la mobilisation armée par les CDL.

Les mesures à appliquer dès la Libération prévoyaient le retour aux libertés démocratiques, le maintien de l’unité nationale, l’établissement du « Gouvernement provisoire de la République formé par le Général de Gaulle pour défendre l’indépendance politique et économique de la nation, rétablir la France dans sa puissance, dans sa grandeur et dans sa mission universelle » ; le châtiment des traîtres et l’éviction de  « l’administration et de la vie professionnelle de tous ceux qui auront pactisé avec l’ennemi ou qui se seront associés activement à la politique des gouvernements de collaboration ». Les représentants des mouvements, groupements, partis ou tendances politiques groupés au sein du CNR proclamaient leur volonté de rester unis après la Libération.

 

L’installation d’un double pouvoir

Dans les résistances, l’idée était très fortement enracinée qu’il fallait briser le pouvoir de l’argent, des trusts, de l’oligarchie économique, changer le système politique. Pour les plus radicaux, le programme du CNR était envisagé comme une première étape d’une transformation de la société, que même certains éléments bourgeois et nationalistes appelaient de leurs vœux et que tous jugeaient indispensables.

Du côté de la bourgeoisie, dès lors que les signes de la défaite nazie étaient apparus après Stalingrad, en février 1943, on plaça ses espoirs dans le contrepoids anglo-américain face à l’avance de l’armée soviétique. Le  double jeu commença. Les collecteurs de fonds FTP7 trouvaient bon accueil auprès d’employeurs soucieux de leur bonne réputation pour « après ». En septembre 1943, l’ancêtre du Medef, le Comité de Forges, proposa à un responsable des MUR8 plusieurs dizaines de millions et 500 automitrailleuses, pourvu qu’il fournisse 20 000 hommes acceptant de participer à une lutte préventive contre le communisme.

L’essor des mouvements de résistance eut pour effet une décomposition de l’Etat français vichyste. Au fur et à mesure que l’insurrection approchait, on assistait à des départs massifs, parfois un véritable exode, de miliciens, cadres des partis collaborationnistes, ministres, haut-fonctionnaires, profiteurs divers et patrons, vers la Suisse, l’Argentine, etc. D’autres haut-fonctionnaires prirent contact avec les gaullistes pour assurer leur place dans l’Etat bourgeois renouvelé après la défaite allemande.

Les démissions de maires se multiplièrent, une paralysie municipale s’installa. Les résistants investirent temporairement des localités. Dans certaines zones du sud, dans le Finistère, l’armée et l’Etat ne contrôlaient plus tout le territoire. Dans le centre du pays, un double pouvoir s’installa dès le débarquement allié. On assiste alors à une multiplication des attentats contre les voies ferrées et les moyens de transport, des sabotages de transformateurs électriques, des incendies de récoltes, vols de tickets de rationnement, pillages de magasins, des attaques contre les perceptions et la gendarmerie, des attentats contre les troupes d’occupation, les miliciens, les policiers, les personnalités vichystes, des avertissements aux collaborateurs et aux autorités, des menaces par courrier. À partir de 1944, il y a de plus en plus d’attaques directes des convois allemands et d’affrontement armés avec les troupes d’occupation.

Face au risque de soulèvement « communo-gaulliste » les groupes politiques vichystes, partant de l’incapacité des corps répressifs de l’Etat (police et gendarmerie en prise au malaise, subissant les démissions et dans lesquelles le recrutement devient difficile), se transforment en polices parallèles, en groupes armés. La Milice et la Gestapo redoublent de violence et accentuent l’hostilité de la population.

Pour la résistance gaulliste, il fallait attendre l’arrivée des Anglo-américains, rester centralisée sous les ordres des militaires. La résistance communiste n’était pas encore limitée par les accords de Yalta de février 1945, qui placeront la France dans la sphère anglo-américaine. Prédominaient l’activité de guérilla, la mobilité, les actions surprises et retentissantes, conçues comme une action politique qui nourrit le reste de la résistance, le renseignement, le sabotage.

De Gaulle refusa cette guerre « populaire », par crainte du soulèvement qu’elle préparait. Mais le PCF n’avait jamais envisagé d’utiliser les comités de libération, parfois devenus de véritables « soviets », pour empêcher l’installation du Gouvernement provisoire (auquel, du reste, il participait). La source d’inspiration du PCF n’était pas Octobre 1917 mais le Front Populaire, et il n’envisageait pas la rupture avec De Gaulle. Quant aux autres partis, ils jouaient un rôle secondaire et suivirent généralement De Gaulle.

 

« Une seule armée, une seule police, une seule administration »

Sur le terrain, c’était un peu plus compliqué. Dans l’Allier, le comité départemental prit la totalité des pouvoirs et demanda de « faire de notre Libération l’acte un de notre révolution populaire », des entreprises furent réquisitionnées… Des rencontres régionales de CDL, assez radicales, refusèrent de se laisser déposséder de tout pouvoir de décision ou de contrôle. En fait, la direction du PCF avait perdu le contrôle de bon nombre de comités de Libération9. Elle allait regagner du terrain dans le congrès national de ces CDL, qui se tint en décembre en présence de 300 délégués. Sous la pression du PCF, qui ne voulait pas prendre le risque de rompre avec De Gaulle et ses alliés, ce congrès accepta la tenue des élections municipales... qui allaient les faire disparaitre. A partir de 1946, plus aucun Conseil départemental de la Libération n’avait de rôle effectif.

A tous les niveaux, l’attitude de la direction du PCF fut la même : intégrer les organes de mobilisation populaire dans l’Etat qui se remettait en place, faire assumer toutes les fonctions d’épuration, d’organisation de la vie, de sécurité par les organismes officiels, dissoudre le début de double pouvoir au sein de l’Etat bourgeois.

La question des Milices patriotiques (qui détenaient des armes) était particulièrement importante. En septembre 1944 se tint une réunion de 500 délégués représentant les 50 000 membres des Milices patriotiques de la région parisienne. Il s’agissait de demander leur transformation en une force permanente au sein de l’Etat, d’y défendre un projet de statut. Mais en fait, De Gaulle, avec le Gouvernement provisoire, voulait autre chose : leur dissolution. Ce qui suscité une contestation au sein de la Résistance et les réserves du PCF, jusqu’au retour de son secrétaire général, Maurice Thorez, qui avait passé la guerre à Moscou.

Le mot d’ordre lancé par Maurice Thorez au comité central du PCF en janvier 1945, « une seule armée, une seule police, une seule administration », « reconnait la dualité de pouvoir qui existait depuis l’été 1944 en même temps qu’il la condamne au profit du gouvernement provisoire et de l’ancien appareil d’Etat. C’est un tournant décisif dans la politique communiste et dans l’histoire de la restauration : désormais les institutions de la résistance n’auront plus pour défendre leurs pouvoirs de force politique à leur côté. Mieux, le Parti Communiste interviendra de tout son poids à l’intérieur de celles-ci pour obtenir soit l’abandon de leurs pouvoirs réels, soit leur autodissolution et leur désarmement. »10

Le PCF, fort de ses 800 000 membres, puis de ses 26 % aux élections d’octobre 1945, accordait une priorité absolue à la guerre, au relèvement économique et à la restauration des structures étatiques traditionnelles au détriment de celles issues de la Résistance. Le poids du PCF fut déterminant, tant pour la disparition des comités de la Libération que pour le désarmement et la dissolution des milices patriotiques.

Il joua un rôle tout aussi essentiel en désapprouvant les grèves et les revendications « déraisonnables » d’augmentation de salaires, comme Thorez saluant ces métallos qui renoncent à leurs congés payés, ou qui travaillent de nuit sans supplément de salaire, tançant ces mineurs absents, se scandalisant contre ceux qui s’arrêtent « parfois pour un oui, pour un non, pour une égratignure » : « Hier, l’arme, c’était le sabotage, mais aujourd’hui l’arme du mineur, c’est produire pour faire échec au mouvement de réaction. »11

 

Une immense trahison

Les affrontements de classes allait cependant continuer, et même s’exacerber dès que la bourgeoisie eut compris que son pouvoir ne serait pas remis en cause, et que le contexte international lui redevint plus favorable.

En 1947, les ministres communistes étaient renvoyés du gouvernement. Une vague de grèves se déclencha, certaines insurrectionnelles, chez Renault ou à Marseille, mais c’était une autre phase. On était loin de la situation de la Libération.

C’est probablement au cours du XXe siècle en France la situation dans laquelle le rapport de forces entre les classes a été le plus favorable aux exploités et aux opprimés. Presque tous les dominants, membres de la haute administration, patrons, avaient à un titre ou à un autre été mouillés avec les nazis et l’appareil d’Etat vichyste, tandis que les forces répressives étaient en situation de faiblesse. De l’autre côté, des dizaines, des centaines de milliers d’en bas voulaient l’épuration, se débarrasser de tous ces exploiteurs et collaborateurs et étaient largement armés, organisés, mobilisés.

La bourgeoisie française, consciente du danger, et De Gaulle ont su utiliser le seul parti qui pouvait faire refluer cette vague à caractère révolutionnaire : le PCF. Il l’a fait avec efficacité.

Bien sûr, on ne peut dire ce qu’aurait donné un affrontement pour le pouvoir avec De Gaulle et les Alliés. Mais ce qui est certain, c’est que des possibilités très importantes n’ont pas été utilisées contre la bourgeoisie. Pire, elles ont été combattues au sein même des structures de double pouvoir par la direction du Parti communiste français.

Patrick Le Moal

  • 1. Elle fut quand même éditée par l’AMGOT (Allied Military Government of Occupied Territories, gouvernement militaire allié des territoires occupées) et distribuée aux civils des zones libérées, mais disparut rapidement.
  • 2. Discours dans lequel il présenta son projet de régime présidentiel fort et ses deux Chambres, qu’il mettra en place en 1958.
  • 3. Travail et santé, André Février ; colonies, Albert Rivière.
  • 4. Général de brigade à titre temporaire.
  • 5. De Gaulle était un familier de Pétain.
  • 6. 80 parlementaires (57 députés et 23 sénateurs) votèrent « non », dont 36 SFIO (incluant Léon Blum) et 27 radicaux ; 569 (357 députés et 212 sénateurs) votèrent « oui » dont 90 SFIO ; 20 autres s’abstinrent dont 7 SFIO.
  • 7. Les Francs-tireurs et partisans, dirigés par le PCF, étaient le principal mouvement de résistance armée.
  • 8. Mouvements unis de la résistance, unification des mouvements de résistance non communistes de la zone sud.
  • 9. Voir « Conflits, pouvoirs et société à la Libération » de Grégoire Madjarian, Bourgois coll. 10/18, Paris, 1980. (ici page 136).
  • 10. Idem, page 195.
  • 11. Discours de Waziers, 21 juillet 1945.