Il s'agit d'un discours sécuritaire qui cultive sciemment les amalgames racistes. Il ne dérape pas mais joue volontairement sur les peurs en pensant faire oublier les retraites et l'affaire Woerth-Bettencourt. C'est la marque d'un gouvernement aux abois. Les idées du FN rentrent à nouveau en force au gouvernement sans besoin de remaniement pour ça. La question numéro un, c'est l'insécurité sociale qu'engendre la crise économique, et pas autre chose. Sarkozy peut chercher à vociférer sur les thèmes de Le Pen, cette réalité le rattrapera d'une manière ou d'une autre.