Chaque jour fait monter d'un cran la crainte d'être confronté à une catastrophe nucléaire. Le tremblement de terre puis le tsunami ont eu des conséquences terribles au niveau humain, et ont provoqué des réactions catastrophique en chaine dans la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, installée sur la côte nord-est.
Les difficultés de refroidissement ont entraîné des explosions dans trois réacteurs avec rejet dans l'atmosphère de substances radioactives qui se répandent aujourd'hui sur un large secteur du territoire japonais.
Le même problème de refroidissement se pose pour les barres d'uranium entreposées dans une piscine et une fusion de réacteur est à craindre.
L'exigence de la transparence pour disposer de toutes les informations sur la situation réelle au Japon est indispensable pour la population japonaise, la première concernée, mais aussi pour l'ensemble des pays.
Ces graves événements remettent brutalement au centre de l'actualité dans les pays nucléarisés la question de la sûreté du nucléaire pour les travailleurs de toute la filière et pour la population.
Des questions se posent ou se reposent quant à l'avenir de nos sociétés mis en danger par les choix énergétique de nos gouvernements successifs de droite comme de gauche depuis plusieurs décennies. Nous devons rompre avec ces politiques à la solde des multinationales de l'énergie, pour prendre en compte l'exigence de sûreté pour la vie des populations.
C' est un droit fondamental qu'il faut respecter.
Ce n'est donc nullement indécent aujourd'hui de poser la nécessité de sortir du nucléaire tout en assurant la reconversion de la filière et de ses salariés, de stopper tous les projets en cours, de fermer les centrales qui atteignent ou vont avoir 30 ans de fonctionnement, de mettre les moyens pour développer les énergies alternatives, renouvelables qui, à investissement égal, offrent des capacités de production supérieures au nucléaires tout en créant de nombreux emplois .
Le NPA sera donc présent dimanche 20 mars, à 15h, au rassemblement unitaire devant l'assemblée nationale à Paris, ainsi que dans toutes les régions de France où les appels à manifester se multiplient.
Le 15 mars 2011.