Malgré l'ampleur de la catastrophe de Fukushima, qui n'est toujours pas maitrisée et dont les dégâts humains et environnementaux ne cessent de s'aggraver, AREVA, avec l'accord des gouvernements en place, poursuit son activité polluante, coûteuse et destructrice. Un nouveau convoi de déchets radioactifs en provenance d'Italie va en effet traverser, demain mardi 10 mai, 12 département français par le rail (en empruntant notamment les voies du RER en région parisienne), puis par la route pour rejoindre l'usine de retraitement de la Hague où ils resteront 10 à 15 ans avant de retourner à leur point de départ, toujours chargés en radioactivité. Ces déchets en provenance du démantèlement des réacteurs italiens sont contaminés par de l'uranium et du plutonium. Des mesures indépendantes faites lors de convois précédents ont permis de confirmer que les radiations émises à travers les conteneurs sont dangereuses pour les cheminots et la population, avec des niveaux de radioactivité 20 000 fois supérieur à la radioactivité naturelle. Le NPA appelle, comme le réseau « Sortir du nucléaire » et le syndicat Sud-rail, à de larges mobilisations tout au long du trajet pour dénoncer la dangerosité de ces convois et l'impasse de l'industrie nucléaire qui ne sait que faire des déchets qu'elle produit. Le NPA revendique la sortie du nucléaire en moins de 10 ans comprenant l'expropriation des multinationales de l'énergie et la création d'un service public capable de développer les économies d'énergies, l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables tout en préservant les emplois de la filière.
Le 9 mai 2011