Neuf militantEs de Greenpeace comparaissaient aujourd’hui devant le tribunal correctionnel de Troyes pour avoir pénétré dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine. Ils encourraient jusqu’à 5 ans de prison. Le procureur a requis de quatre à six mois avec sursis et de 1000 à 2000 euros d’amende.
Ces militantEs doivent être relaxés.
Il s devraient même être remerciés car ils ont mené une action d’utilité publique. Ils ont mis en évidence les failles d’un système dont le lobby nucléaire affirme qu’il est parfaitement protégé.
Nous ne pouvons pas faire confiance ni à EDF ni à l'Autorité de sûreté nucléaire pour donner des informations fiables.
Une fois de plus, comme sur les conditions de travail ou l’exposition des salariés, c’est grâce à l’action militante que le secret est levé, qu’un peu de transparence est faite.
Ajoutons que cinq d’entre eux étaient aussi poursuivis pour refus de se soumettre à un prélèvement ADN. Décidément, qu’ils soient syndicalistes, écologistes ou défenseurs des libertés, les militants sont la cible du fichage policier.
Le NPA exige la relaxe pour les neuf et l’abandon de toute poursuite à l’encontre des deux autres activistes, qui seront jugés le 24 janvier à Privas pour s’être introduits dans la centrale de Cruas.
Le 20 janvier 2012.