Publié le Lundi 14 décembre 2015 à 14h52.

Face à l’urgence climatique, assignation à résistance : un meeting international

Alors que les gouvernements du monde entier qui sèment la misère sociale et mènent la guerre contres les peuples, discutaient d'un accord sans contrainte pour les capitalistes seuls responsables du réchauffement climatique, 200 personnes se sont réunis à la salle Olympe de Gouges pour entendre des militant-e-s anticapitalistes investies dans le monde entier dans des luttes climatiques.

Ce meeting était appelé par le réseau 99% Stand for the Climate. Ce collectif a été lancé lors du dernier camp de jeunes de la 4ème internationale en Belgique. À dimension internationale, ce collectif se donne pour objectif de regrouper la largement les jeunes avec comme préalable à la transition écologique : la rupture avec le système capitaliste.  Nous défendons à travers ce collectif l'idée qu'il faut combattre la logique de surexploitation des ressources naturelles et de consommation énergétique rejetant des gazs à effets serres. C'est bien cette logique qui a pour conséquence directe la montée des eaux, les catastrophes naturelles et les déplacements de population qui les accompagne dont les pauvres sont les premières victimes.

C'est ce qu'ont voulu exprimer les interventions d'une militante philippine racontant les catastrophes humanitaires découlant des inondations de Mindao, un militant indien exprimant  les inégalités des pays du sud face à la dette climatique ou l'intervention d'un camarade mexicain délivrant les luttes climatiques contre les firmes multinationales!

En Europe, l'heure est à une austérité imposée par les gouvernements. Cela n'empêche pourtant en rien de dépenser des milliards dans les grands projets inutiles. Un militant italien s'est fait le porte-parole de la lutte suite au projet de la construction du tunnel Lyon-Turin faisant écho à celle menée par les zadistes de Notre-Dame-des-Landes ou de de Sivens. Un an après la mort de Remi Fraisse, un chaleureux soutien a été formulé envers les activistes écologiques qui ont été réprimés pour avoir défié l'état d'urgence tentant de manifester malgré tout à l'urgence climatique.

Les participant-e-s regroupaient divers pays européens, espagnols, belges, scandinaves (finlandais, danois et norvégiens) qui ont échauffé leurs voix: "What do you want? Climate justice! When? Now!"