Suite à leur action contre la ferme-usine des 1000 vaches, des militantEs de la Confédération paysanne vont se retrouver une nouvelle fois le 17 juin devant le tribunal d’Amiens. Ils et elles font appel de la décision scandaleuse prise le 28 octobre, les condamnant à des peines allant jusqu’à 5 mois de prison avec sursis. Ils et elles ont été condamnéEs, comme d’autres, pour faire taire toute contestation.
En démontant symboliquement des éléments de l’usine des 1000 vaches, ils et elles ont agi pour l’avenir de tous, contre l’industrialisation de l’agriculture, contre la disparition des paysans, la précarité générale, la destruction de l’environnement et la dégradation de notre alimentation. Le seul jugement acceptable est la relaxe pure et simple pour les 9 de la Conf’.
On ne peut qu’être frappés par les différences de traitement : sévérité à l’égard d’une action symbolique et non violente de la Conf’ ; grande mansuétude envers les destructions et les violences de la FNSEA, que ce soit contre l’hôtel des impôts de Morlaix ou pire encore contre les occupantEs de Sivens où ce sont de véritables milices qui se sont déchaînées...
A l’heure où le gouvernement communique à outrance sur sa détermination à agir pour le climat, il faut être nombreux à Amiens au côté de celles et ceux qui défendent le climat, la planète et nos vies, en agissant contre les élevages industriels et les grands projets inutiles et destructeurs de l’agro-industrie. Le NPA apporte tout son soutien aux 9 de la Conf’. Les étables ne sont pas des usines à vaches ! Les vaches ne sont pas des puits de méthane !
Commission nationale écologie