Dix ans après Fukushima, dans le cadre de la mobilisation nationale en solidarité avec les victimes du nucléaire, la manifestation qui s’est déroulée samedi 13 mars à Nantes a rassemblé environ 300 personnes. Le couvre-feu a notamment rendu difficile la perspective d’un rassemblement plus large au niveau régional.
Nantes n’a pas été choisie au hasard : la Loire subit une pollution permanente, cinq centrales de l’Ouest sont autorisées à rejeter des radioéléments dans l’eau de la Loire, en particulier du tritium.
Plus d’une trentaine d’associations, organisations syndicales et politiques appelaient à s’opposer à la mise en service de l’EPR de Flamanville, à la construction de nouveaux réacteurs, à la prolongation du fonctionnement des centrales nucléaires et plus largement à l’arrêt du nucléaire civil et militaire.
Des militantEs anticapitalistes Tourangeaux, Rennais et Nantais étaient présentEs à cette initiative. Une action symbolique dénonçant l’enfouissement des déchets a été suivie d’un défilé, dans le vent et en fanfare.