Publié le Vendredi 12 février 2016 à 14h10.

Pour la victoire de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes !

Ce samedi 6 février à Rennes, nous avons montré une nouvelle fois que la mobilisation contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et le soutien sans faille aux habitantEs de la ZAD ne faiblissait pas !

Plus d’un millier de personnes de tous horizons étaient présentes au départ de la déambulation carnavalesque qui clôturait le banquet magnifiquement organisé le midi Place du Parlement. C’est donc un cortège festif, costumé et bigarré, qui s’est engagé dans les rues rennaises pour réaffirmer son opposition à Vinci et à son monde, ainsi qu’à l’état d’urgence, ressuscitant la tradition des carnavals populaires. Le carnaval a ainsi reçu sur son passage de nombreux témoignages de sympathie.

Malgré la présence policière massive, gardes mobiles à tous les coins de rues, hélicoptère au dessus de nos têtes, le cortège a réussi à rejoindre la place de la République, malgré le harcèlement de la police qui aurait voulu repousser le défilé aux marges de la ville, pour qu’il ne vienne pas taquiner le capitalisme dans le centre commerçant.

Liberté pour les camarades incarcérés

Place de la République, l’État policier a montré son vrai visage, n’hésitant pas à gazer dans un même ensemble manifestantEs et passantEs effrayés par la violence de la charge. Une belle illustration de la violence d’un État qui n’hésite pas à attaquer la population qu’il prétend protéger !

Toute la fin de la manifestation a connu le même harcèlement, sous les gaz lacrymogènes et les tirs de flashball, se soldant par des arrestations. Le NPA appelle toutes les organisations du mouvement social à assurer la solidarité nécessaire avec les jeunes manifestants condamnés à de la prison ferme avec mandat de dépôt (un militant à 7 mois et deux autres à 2 mois) et exige leur libération immédiate !

Le NPA sera présent à Nantes samedi 27 février. Car aujourd’hui plus que jamais, dans un contexte tendu où la justice bourgeoise a validé les expulsions des habitantEs historiques, où ce gouvernement bafouille lamentablement son soutien à Vinci et au capitalisme, où les grands projets inutiles ne cessent de se multiplier, nous le réaffirmons comme nous l’avons crié dans les rues de Rennes : « La ZAD vivra, la ZAD vaincra ! »

Correspondant