Publié le Vendredi 19 février 2021 à 15h12.

« Un souffle pestilentiel répandu sur la civilisation et l’humanité » (Rosa Luxemburg)

La crise en cours est sans précédent. Elle est un révélateur des transformations et des impasses d’un capitalisme qui règne sur l’ensemble du globe. La réalité efface de plus en plus les illusions sur le « monde d’après ».

 

Il y a un an environ commençait à se déchainer une crise sans précédent. Sans précédent de deux points de vue. D’abord, car elle ne ressort d’aucun des deux types de crises de l’économie capitaliste : les crises cycliques liées aux cycles de renouvellement du capital et aux évolutions du taux de profit et les retournements des ondes longues qui, outre les phénomènes précédents, renvoient à l’épuisement d’un mode d’organisation de l’économie capitaliste. En d’autres termes, ce n’est ni la crise de 2008-2009, ni celle de 1974-1975. Sans précédent, ensuite, car avec le confinement des populations, des pans entiers de l’économie mondiale quasiment à l’arrêt, des avions cloués au sol, un commerce mondial en berne, des dépenses publiques qui gonflent soudainement… l’économie capitaliste mondiale subit un choc « sans pareil » depuis la Grande Crise des années 1930 ou bien, pour certains pays, depuis les guerres qui les ont affectés1. Certes, existaient déjà les signes annonciateurs d’une crise économique : surproductions sectorielles, endettement des entreprises, cours boursiers déconnectés de la réalité des profits, etc. La situation était donc potentiellement instable et n’importe quelle étincelle importante aurait pu déclencher une crise d’ampleur plus moins grande. Mais le coronavirus et les enchaînements qui en ont résulté ont conduit à une configuration inédite.

Une crise à nulle autre pareille

La crise a été brutale et générale. Selon le Fonds monétaire international (FMI), l’économie mondiale a reculé de 3,5 % en 20202. En dehors de la Chine, toutes les grandes zones de l’économie mondiale ont connu une croissance négative (quant à la Chine, la croissance de 2,3 % enregistrée en 2020 est la plus faible depuis 40 ans). Se sont additionnés les effets directs de la pandémie sur la production et la demande, ceux des mesures de confinement et de l’interconnexion des économies. En Europe, même un pays comme la Suède, qui a pris des dispositions moins restrictives que ses voisins, a enregistré un recul du PIB (de près de 3 %). La faiblesse de l’activité économique des pays riches s’est répercutée sur la plupart des pays émergents et en développement ; l’effondrement du prix des matières premières et le blocage du commerce international les ont frappés de plein fouet.

Les dernières estimations publiées par l’organisation internationale du travail (OIT) montrent que, sur l’ensemble de l’année 2020, 8,8 % des heures de travail dans le monde ont été perdues (par rapport au niveau du quatrième trimestre 2019), ce qui équivaut à 255 millions d’emplois à temps plein. Cela représente environ un nombre quatre fois plus élevé que celui des heures perdues pendant la crise financière mondiale de 2009. Ces heures de travail perdues recouvrent à la fois la réduction du nombre d’heures effectuées par celles et ceux qui ont un travail, et les pertes d’emplois qui touchent 114 millions de personnes. Ces pertes massives ont entraîné une baisse de 8,3 % des revenus du travail de manière globale (avant la prise en compte des mesures de soutien), ce qui équivaut à 3 700 milliards de dollars américains (1 dollar = 0,82 euros) ou encore 4,4 % du Produit intérieur brut mondial (PIB). Les femmes et les jeunes ont été particulièrement impactéEs par ces évolutions. La crise pandémique va faire basculer des dizaines de millions de personnes dans la pauvreté. D’abord dans les pays pauvres où, d’ici à la fin de 2021, environ 150 millions de personnes supplémentaires tomberont dans l’extrême pauvreté. Mais aussi dans les pays riches : aux États-Unis « un foyer sur sept en Amérique, et plus d’un sur cinq dans les foyers noirs et latino, rapportent qu’ils n’ont pas assez à manger », a récemment déclaré la présidence américaine ; « cela inclut presque 30 millions d’adultes et 12 millions d’enfants ». En France, le Secours populaire et les Restos du cœur ont vu exploser le nombre de demandes d’aide alimentaire avec de nouveaux publics, notamment des salariés précaires et des étudiants.

Pas de reprise en V

Durant les premiers mois de la crise, le petit monde des économistes a été agité par un débat sur la reprise économique à venir : en V, en W, en L… Le V signifiant une forte reprise permettant d’« effacer » les effets de la récession. En fait, la réalité de ce début d’année montre une perpétuation de ses effets. On sait désormais « avec certitude, que la reprise ne se fera pas en V », a déclaré Paolo Gentiloni, le commissaire européen chargé de l’Économie.

Selon les dernières (et incertaines) estimations de l’OCDE, l’activité économique en Europe est loin d’avoir retrouvé son niveau d’avant-crise : malgré sa remontée après le premier confinement, elle se situerait entre 8 et 10 % en-dessous. Les États-Unis n’enregistreraient qu’un recul de l’ordre de 2 %, mais c’est au prix de nombreux morts tandis que l’incertitude est forte pour l’avenir. Dans tous ces pays, avec la nouvelle explosion de la pandémie, il faudra attendre, au mieux, 2022 pour retrouver les niveaux d’activité du début de l’année 2020.

Face à ce choc, les gouvernements n’ont pas lésiné sur les dépenses publiques pour placer l’économie capitaliste sous perfusion en soutenant d’abord les entreprises et, avec des degrés variables, ceux et celles qui avaient perdu leur emploi et une partie de leur revenu. Selon le FMI, les mesures de soutien budgétaire ont atteint près de 14 000 milliards de dollars à l’échelle mondiale : 7 800 milliards de dollars de dépenses supplémentaires ou de pertes de recettes et 6 000 milliards de dollars d’injections de capitaux ou de prêts garantis par l’État. Et ce n’est pas fini : rien qu’aux États-Unis, Joe Biden envisage un nouveau plan de 1 900 milliards de dollars.

Les déficits budgétaires se sont envolés : 11,8 % au niveau mondial et 8,4 % dans la zone Euro. Avec une conséquence immédiate : l’explosion de l’endettement public. Tous les critères qui, dans la zone Euro, enserraient déficits et endettement publics ont été transgressés.

Par ailleurs, les banques centrales ont lancé des programmes gigantesques pour soutenir les banques et stabiliser les marchés financiers. Et ceux-ci se sont effectivement redressés après leur effondrement du premier trimestre et ont regagné l’essentiel du terrain perdu à tel point que le FMI et d’autres observateurs s’inquiètent du décalage entre l’envol des actions et la réalité des perspectives économiques.

La nature de la crise fait planer l’incertitude sur l’avenir. Certes, tous les organismes de prévision annoncent une reprise en 2021 : + 5,5 % pour l’économie mondiale pour le FMI et + 4,2 % pour la zone Euro. Mais ce redémarrage sur une base rétrécie n’effacerait pas les stigmates laissés par la crise. Et il est incertain. D’autant que l’endettement des entreprises a augmenté (les prêts garantis par l’État devront en principe être remboursés) et que, si pour l’instant les aides diverses ont réduit le nombre de faillites, cela ne durera pas. On peut prévoir une augmentation du nombre des entreprises insolvables, d’où des risques sur le système bancaire qui pourraient entrainer une crise financière.

Le marché sous perfusion

Dès le mois de mars 2020 et encore maintenant, deux objectifs des gouvernements rentrent en contradiction : l’éradication du virus (ou tout au moins la limitation de son impact) et le maintien de la production. Les résistances de Trump et les atermoiements des autres dirigeants montrent que le confinement, l’imposition de mesures de sécurité dans l’espace public et les entreprises n’ont été mis en œuvre que faute d’alternative au risque d’embolie des systèmes hospitaliers. En temps de paix, aucun gouvernement bourgeois (Trump et Bolsonaro constituent à leur façon des exceptions) ne peut apparaitre comme laissant ouvertement mourir ses ressortissants (même si chaque année meurent des centaines de SDF et de malades ou d’accidentés du travail, décès qui auraient pu être évités). Certes, les choses seraient différentes si des années de politique néolibérales n’avaient pas systématiquement détruit des lits et supprimé des emplois dans les hôpitaux. Certes aussi le confinement a des avantages collatéraux pour la bourgeoisie : il impose des contraintes supplémentaires aux travailleurs tandis que le climat de crainte les isole les uns des autres et rend plus difficiles grèves et manifestations. Il permet aussi de justifier des contrôles permanents. Mais, fondamentalement, les organisations patronales ont la plupart du temps freiné les mesures de confinement ou cherché à les limiter. Car un confinement strict signifie que la machine à exploiter les travailleurs et à accaparer la plus-value est globalement en panne. C’est ce qui a débouché sur la crise économique tout à fait particulière que nous connaissons.

Face à la crise, finalement une bonne partie des dirigeants politiques du monde capitaliste ont, avec plus ou moins d’enthousiasme et plus ou moins de possibilités (en fonction de la situation de leur économie), repris l’esprit de l’expression d’E. Macron dans son intervention télévisée du 13 mars 2020 annonçant le confinement : « Quoi qu’il en coûte ». Même Trump n’a pas fait obstacle à des plans massifs de soutien à l’économie américaine. Certains y ont vu l’amorce d’un tournant majeur de la gestion économique, surtout dans l’Union européenne après l’adoption en juillet 2020 d’un plan de relance de 750 milliards. En fait, pour les États et les banques centrales, il s’agissait avant tout de faire face à une situation où le capitalisme était largement paralysé et où le marché devait être tenu à bout de bras. Ceci se faisant dans la plupart des pays, et notamment en France, dans le plus strict respect de la propriété privée, et notamment sans réquisition, voire même sans exiger de contrepartie des entreprises quant au maintien de l’emploi.

« La bourgeoisie ne peut exister sans révolutionner constamment les instruments de production, ce qui veut dire les rapports de production, c’est-à-dire l’ensemble des rapports sociaux3. » : ce processus continue bien évidemment dans le contexte de la pandémie et il est même partiellement accéléré. Il est certes impossible de préjuger de l’évolution structurelle future : la configuration de certains secteurs (transports, aéronautique, tourisme, etc.) dépendra de la pandémie. D’autres évolutions qui paraissent s’imposer seront soumises à la logique du profit et donc peuvent ne pas se produire : la réduction de certaines activités comme le transport routier de marchandises ou bien la localisation des sites indispensables à la production des vaccins nécessaires à la résorption de la pandémie (surtout si une vaccination annuelle s’avérait nécessaire).

Le capitalisme ne sortira pas de cette crise à l’identique. Pour décrire les transformations en cours, certains économistes mettent l’accent sur le développement d’un « capitalisme de plateformes » plus ou moins immatériel et reposant sur un travail de plus en plus déqualifié et précarisé. Mais cette vision simplifie les processus en cours : des plateformes comme Amazon contribuent à accélérer les mutations mais la « vieille économie » ne disparaît pas. Certains groupes capitalistes ont effectivement des difficultés (mais les aides des États les atténuent pour l’instant) tandis que d’autres ont renforcé leur position mais ce ne sont pas tous des plateformes : ce n’est pas le cas d’Apple et des autres producteurs de matériel informatique quelle que soit leur nationalité (Samsung, Huawei, etc.), ni des groupes pharmaceutiques. Quant au développement de la 5G, il suppose la mise en place d’infrastructures tout à fait matérielles. De la même façon, pour que le commerce électronique fonctionne, il faut des réseaux d’information qui reposent sur des produits de l’industrie manufacturière (ordinateurs, câbles, satellites…) et qui fonctionnent à l’électricité, donc grâce à l’industrie énergétique. Il faut pour acheminer rapidement les marchandises des chaînes logistiques (entrepôts, camions, carburant…) qui n’existeraient pas sans diverses industries. Enfin, Amazon ne vend pas du vent mais des marchandises tout à fait matérielles qu’il a fallu produire. Quant à Tesla, il a vocation à produire des voitures, électriques certes, mais des véhicules. Les emplois de cette « nouvelle économie » n’échappent pas à la tendance générale à la précarisation, mais ce sont bien des véhicules.

Un nouveau capitalisme ?

Les transformations à l’œuvre dans la crise, accentuent celles qui étaient déjà à l’œuvre auparavant, notamment pour ce  qui est du monde du travail qui risque d’être plus précarisé et plus atomisé. Confronté à une baisse tendancielle de la productivité (malgré la généralisation des nouvelles technologies) et à des marchés incertains, les capitalistes joueront la carte de l’automatisation4 mais aussi d’une exploitation renforcée des salariés. Pour cela, ils chercheront non seulement à peser sur les salaires, mais sur les effectifs et les conditions d’emploi et de travail. Dans les pays pauvres, même le FMI annonce une progression du travail informel et précaire. Dans les pays développés, l’horizon immédiat ce sont les pertes d’emplois (qui ne se réduisent pas aux licenciements) et les gels d’embauche (qui pèsent surtout sur les jeunes) mais, à terme, les entreprises essaieront de réduire leur main-d’œuvre permanente et de recourir encore plus aux différentes formes de travail temporaires ainsi qu’aux autoentrepreneurs (ce que facilitera le télétravail).

Il y a un point sur lequel l’année 2020 marquera clairement la fin du vieux monde. C’est celui du rapport de force entre les puissances. Le trait marquant en est évidemment l’avènement de la Chine. « Le monde connaît des changements profonds jamais vus en un siècle, mais le temps et la situation sont en notre faveur », a indiqué le président chinois Xi Jinping en janvier 2021 lors de l’ouverture d’une session d’étude à l’École du Parti du Comité central du PCC à laquelle ont participé des responsables provinciaux et ministériels5. Comme cela a déjà été souligné, la Chine est en 2020 le seul grand pays à avoir échappé à la récession. Au quatrième trimestre, l’activité a retrouvé son rythme d’avant le Covid-19. La Chine devrait avoir représenté 16,8 % du PIB mondial en 2020, selon Moody’s Analytics, soit un gain de 1,1 point en une seule année, une hausse inédite dans l’histoire récente. La part des États-Unis devrait, elle, rester à peu près inchangée à 22,3 %. L’écart se resserre plus rapidement que prévu entre les deux premières puissances mondiales. « Le Covid-19 devrait avancer de deux ans le moment auquel le PIB chinois dépasse le PIB américain, à 2028, et peut-être même à 2026 » souligne un économiste. Lors du dernier plénum du Parti communiste chinois (PCC) à l’automne, le président Xi Jinping a promis un doublement de la taille du PIB d’ici 2035. Cela ne signifie pas que l’avenir de la Chine sera sans heurts. Bien au contraire. Mais pour le moment, la Chine marque des points et pas seulement sur le terrain économique.

Pour faire face à cette nouvelle situation, les États-Unis avec Biden devraient revenir à la stratégie américaine antérieure à Trump et reconstituer un camp « occidental ». Ils vont donc donner quelques gages de leur bonne volonté en revenant effectivement au sein des organisations multilatérales (G7, G20, OMC, etc.) et réintégrer l’accord de Paris sur le climat.

L’Union européenne semble en difficulté. Le plan de relance adopté il y a plus de six mois n’est toujours pas entré en application du fait des complications des discussions entre la Commission et certains États. La circulation des personnes a été à plusieurs reprises bloquée par les mesures prises pour limiter la diffusion de la pandémie. Quant à l’approvisionnement en vaccins, il apparaît pour le moins défectueux. Le « pacte vert européen » renvoie aux illusions du « capitalisme vert » et n’est guère mobilisateur pour des populations à qui, depuis des années, ne sont offert qu’austérité et réformes néolibérales. Pour le reste, le Brexit passé, l’Union européenne se raccroche à l’idée que le nouveau président américain sera moins hargneux. Les prochaines années semblent donc devoir être marquées par une compétition USA-Chine (avec des acteurs secondaires autour d’eux) qui sera lourde de conflits de toutes sortes.

Une autre caractéristique de ce capitalisme du temps de la Covid (d’autres de ces caractéristiques auraient mérité d’être évoquées) est un peu partout la montée (déjà engagée auparavant) de l’autoritarisme et des nationalismes. Les deux ont au fond la même fonction : contenir le mécontentement populaire (dans le nationalisme il y l’idée de tourner la colère contre les « autres » : immigréEs, autres nations).

Même si les vaccins s’avéraient efficaces, restera le fait que, pour l’instant, les pays riches monopolisent l’essentiel des doses : la mission COVAX mise en place par

l’organisation mondiale de la santé pour permettre un accès équitable aux vaccins démarre très difficilement face aux « nationalismes vaccinaux » et comme le déclare un ancien responsable de Médecins du monde : « S’il reste des sites actifs de l’épidémie, où que ce soit, des variants pourront se multiplier et arriver chez nous. À l’avenir, d’autres périls sanitaires adviendront et il y a besoin d’un multilatéralisme. » Mais faire des vaccins anti-covid des biens communs de l’humanité passe par la remise en cause des brevets et la réquisition des entreprises de la vaccination. En décembre, à l’Organisation mondiale du commerce, le gouvernement français et l’Union européenne se sont opposés à la timide demande de l’Inde et de l’Afrique du Sud, de licences obligatoires qui auraient permis, au bout de longues négociations, de fabriquer à bas coût les vaccins.

Enfin, la crise climatique a, selon toutes les projections, des coordonnées de plus en plus effrayantes et destructrices. Crise climatique et pandémie reposent sans doute avec acuité une question essentielle : le capitalisme a-t-il atteint un moment historique où il rencontrerait des limites qu’il ne pourrait plus repousser, tenant en particulier à la destruction des équilibres écosystémiques, ce qui ne signifierait pas son écroulement mais sa survie dans des formes de plus en plus barbares6 ? Le négationnisme climatique est désormais minoritaire parmi les dirigeants économiques et politiques mais ils ne sont pas prêts à consacrer à une limitation sérieuse du réchauffement ne serait-ce qu’une fraction de l’effort qu’ils ont déployé pour lutter contre le coronavirus : en 2017, le Wall Street Journal (principal journal financier américain) affirmait que la crise climatique ne justifiait pas « des politiques qui coûtent plus de 0,1 % de croissance7 ».

Si la crise a montré que les classes dominantes étaient prêtes à faire quelques entorses à leur discours austéritaire, le fond n’a en rien changé. La société bourgeoise est de toute évidence devenue un obstacle à la survie d’une humanité pleinement humaine. Elle est « un souffle pestilentiel répandu sur la civilisation et l’humanité » pour reprendre une expression de Rosa Luxemburg8. La capacité des classes exploitées et opprimées à surmonter les multiples obstacles à leur mobilisation, à reprendre confiance et à redonner une perspective et un espoir est la seule garantie que le monde d’après-Covid ne sera pas pire que le monde d’avant.

  • 1. François Chesnais, « L’originalité absolue de la crise sanitaire et économique mondiale du Covid-19 », https://alencontre.org/e…
  • 2. La plupart des données statistiques de ce texte sont issues de rapports du FMI et de l’Organisation internationale du travail publiés en janvier 2021. Ils sont consultables sur les sites de ces organisations.
  • 3. Marx, Engels, «Manifeste du parti communiste, 1848.
  • 4. Michel Husson, Automatisation, productivité et Covid-19, https://alencontre.org/l…
  • 5. « Xi Jinping met l’accent sur un bon départ pour la construction complète d’une Chine socialiste moderne » http://french.xinhuanet…
  • 6. François Chesnais, « Le capitalisme a-t-il atteint des limites infranchissables ? » http://alencontre.org/la….
  • 7. Cité par Andreas Malm dans son livre « La chauve-souris et le capital », La Fabrique éditions 2020 (L’Anticapitaliste a rendu compte de cet excellent ouvrage).
  • 8. Rosa Luxemburg, « Brochure de Junius », 1915. https://www.marxists.org…. C’est le texte le plus accessible mais la citation est issue d’une traduction un peu différente publiée aux éditions Agone.