Publié le Mardi 1 septembre 2009 à 15h44.

Communiqué du NPA. Education nationale : 50 000 postes en moins en 5 ans.

Ce n'est pas les calculs du ministère sur le taux moyen d'encadrement des élèves au niveau national, qui ne correspond à rien sur le terrain, qui pourront faire oublier aux personnels de l'éducation et aux élèves cette douloureuse réalité.

Année après année, des dizaines de milliers de postes sont rayés de la carte des emplois disponibles malgré l'augmentation des effectifs-élèves dans le primaire, les collèges et demain dans les lycées. Inévitablement, les emplois précaires et les heures supplémentaires repartent à la hausse. En procédant ainsi, le gouvernement Fillon dégrade les conditions de travail et de vie dans le service public d'éducation. Il est dans la droite ligne de la lettre de N.Sarkozy aux éducateurs, en 2007, qui affichait l'objectif de diminuer le nombre d'enseignants en activité.

Luc Chatel, nouveau ministre de l'éducation, qui a hérité des « patates chaudes » léguées par X. Darcos, n'avait pas les moyens politiques de faire de la surenchère dans les réformes libérales lors de sa conférence de presse de rentrée, surtout après son pitoyable dialogue avec de fausses clientes dans un supermarché le 17 août.

Mais, les contre-réformes de X. Darcos restent d'actualité, du Bac Pro en 3 ans à la réforme du lycée en passant par celle concernant la formation des futurs enseignants.

L'heure est donc toujours à la résistance, aux mobilisations contre la politique du gouvernement, à l'image des désobéissants dans le primaire, qui bien que sanctionnés durement par le ministère de l'éducation, sont décidés à continuer la lutte.

Pour le NPA, il faut mettre un coup d'arrêt à la spirale mortelle des suppressions de postes, reprendre le combat contre toutes les réformes qui, dans le primaire et le second degré, torpillent chaque fois un peu plus le service public d'éducation et l'égalité de tous les jeunes devant l'accès à une formation de qualité.

Le 1er septembre 2009.