Plus de 200 dossiers de sans-facs ont été recensés par l’UNEF Nanterre.
Alors que l’exacerbation de la sélection à l’entrée à l’université est un fait connu bien au-delà des bancs des facs, la présidence de Nanterre se pare de nouveau dans le mépris : au refus du dialogue s’ajoute la dilapidation d’une partie du budget en barrières anti-émeutes et vigiles.
Forteresse assiégée
L’ambiance ainsi créée est celle d’une forteresse assiégée. L’intersyndicale des personnels reste étonnamment invisible et muette. Elle aurait pourtant bien à dire. Car si le président de la fac, M. Gervais-Lambony se terre lors de chaque rassemblement de solidarité, il n’en oublie pas le combat qu’il mène contre celles et ceux, représentants syndicaux, qui l’ont démasqué : un fervent humaniste dans ses livres mais un fieffé suiviste de la politique du gouvernement dans les faits. Il a ainsi fait convoquer en section disciplinaire neuf éluEs étudiants de l’UNEF, dont la quasi-intégralité de la direction de l’UNEF Nanterre. Mais son courage ne dépassant pas les frontières de son bureau, c’est sur une autre université qu’il a délocalisé les sections disciplinaires !
Lundi 19 septembre, un rassemblement d’une centaine de personnes s’est tenu à l’entrée de la CFVU. De nombreux soutiens du département étaient présents : la CGT-TUI, la CGT Adecco, la CGT CPAM, Sud Poste, le NPA, un représentant des jeunes de La France insoumise aux côtés des sans-facs et de l’UNEF. Toutes et tous ont indiqué leur disponibilité pour participer à une délégation auprès de la présidence et leur soutien sans faille à celles et ceux qui luttent pour que l’éducation soit un droit et pas un privilège !
Correspondant