Ce sont au moins 200 personnes qui se sont retrouvées à Briec (Finistère) samedi 4 décembre pour affirmer le refus de l’installation de l’entrepôt d’Amazon dans la commune, mais plus généralement de ses effets prédateurs sur l’ensemble de la région.
Si les luttes se développent à l’intérieur des sites du géant de l’e-commerce, ici et ailleurs, le refus de le voir s’installer dans nos territoires s’intensifie et ce particulièrement en Bretagne et en Finistère.
Mobilisation en continu
Contre » ce prédateur e-commerce », producteur de précarité, d’exploitation et de pollution, le collectif « Stop Amazon, ici et ailleurs » est mobilisé depuis de nombreux mois et varient les actions comme celle d’il y a quelques semaines qui a envahi le chantier du site et bloqué pendant une journée entière les travaux.
De la même manière, durant la manif ce sont les éluEs qui ont été interpellés, complices et responsables, pour avoir adoubé la venue d’Amazon, éluEs de droite et de « gauche » dont la maire PS de Quimper et celui de Briec..
Panneaux revendicatifs et drapeaux ont fleuri sur la clôture du chantier de construction de l’entrepôt, et une pétition a été lancée pour exiger un référendum régional permettant enfin la consultation de la population.
Plusieurs interventions ont dénoncé » le travail précaire », » les cadences infernales » et « l’enfumage écologique » en insistant sur l’abandon récent du projet de plate-forme logistique à Montbert en Loire-Atlantique, même s’il y a des risques d’installation notamment en centre Bretagne.
À l’issue de cette manifestation, le collectif qui s’est élargit à d’autres villes comme Brest et qui comprend associations, syndicats et partis politique dont le NPA, toujours très présent, va poursuivre son combat et développer bien des actions.
La lutte contre le géant de l’e-commerce va s’intensifier car c’est une lutte contre le capitalisme, le productivisme et la mise à mal de l’humanité et de son environnement, en Bretagne comme ailleurs.