Publié le Mercredi 14 juin 2017 à 21h19.

Campanile Tour Eiffel - Paris : 2 semaines de grève, et la lutte continue !

En avril 2016, après 28 jours de grève, la direction du Campanile Tour Eiffel signait un protocole d’accord dans lequel les deux parties (direction et salariéEs) s’étaient engagées à créer un climat serein dans l’entreprise.

Depuis, reniant sa signature, la direction a tout mis en œuvre pour tenter de déstabiliser et faire voler en éclats l’unité de l’équipe, par l’embauche de nouveaux salariéEs plutôt que de privilégier la promotion, le reclassement interne ou l’augmentation de la mensualisation des temps partiels, par des pressions sur le personnel, le refus systématique des revalorisations de salaires, par la mise à l’écart de la sous-directrice et la sanction d’un élu syndical.

Alors que Louvre Hotels Group se présente comme un « modèle de dialogue social », son objectif depuis un an est clair : casser l’équipe du Campanile Tour Eiffel pour éviter que la détermination des salariés à avoir des conditions de travail décentes ne s’étende à d’autres hôtels.

Des salariéEs toujours déterminés

Depuis le 16 mai, avec leur syndicat CGT HPE, les salariéEs ont décidé à nouveau de se mettre en grève illimitée. Leurs revendications sont multiples : 100 % du 13e mois de salaire dès 2017 et non en 2020 ; le refus de la modulation du temps de travail pour les temps partiels ; l’augmentation du temps de travail des femmes de chambre de 25 à 30 heures par semaine, au lieu de privilégier de nouvelles embauches précaires ; l’arrêt des pressions permanentes sur les femmes de chambre à qui on demande de dépointer puis de retourner travailler ; la mise en place d’une prime d’ancienneté, d’une prime de nuit de 25 euros par nuit travaillée, d’une prime d’habillage de 230 euros par an ; l’arrêt des pressions, du mauvais traitement et du harcèlement contre les syndiquéEs CGT qui ont mené la grève victorieuse l’an dernier.

Un quatrième rassemblement de solidarité est prévu ce jeudi 15 juin. À suivre.

Correspondant