Après 16 jours de grève (voir l’Anticapitaliste n° 636), les salariéEs en grève de la clinique du Tondu ont obtenu des augmentations
L’augmentation est d’environ 50 euros pour les agents de service (ASH), 60 euros pour les aides-soignantes (AS) et 80 euros pour les infirmières (IDE), une prime vacances sous conditions d’absence qui passe de 130 à 200 euros, une prime mensuelle de 50 euros pour les IDE de salle de réveil et une augmentation de 10 euros de la prime des AS, ainsi que des postes et du matériel pour travailler dans des conditions plus correctes.
Ténacité et solidarité
Même si c’est loin des 300 euros d’augmentation revendiqués et même si une partie de ces augmentations de salaire est financée par une enveloppe de l’État en direction des cliniques privées, elles représentent tout de même une satisfaction.
Un sentiment de s’être fait respecter et d’avoir tenu bon face à un PDG méprisant et arrogant qui a préféré annuler près de 700 interventions, en reprogrammer certaines dans d’autres cliniques de Gironde plutôt que de céder, avec la complicité de la préfecture qui a réquisitionné du personnel sans vérification.
Les grévistes ont décidé ensemble de leur lutte, imposé à la direction des délégations d’éluEs et non-éluEs pour porter leurs exigences.
Leur ténacité, leur présence tous les jours au piquet de grève, s’adressant aux familles et patientEs, faisant appel à la solidarité, a forcé le respect et entraîné le soutien d’équipes militantes de la santé publique et privée mais aussi d’autres secteurs tant le problème des salaires et du manque de personnel nous impacte tous. Au final, le PDG a dû en partie céder. Chapeau les grévistes !