À l’appel de l’intersyndicale Solidaires, CGT et FO, les agentEs des finances publiques étaient appelés à la grève le mardi 15 novembre pour défendre leurs emplois, leurs missions et le service public de proximité.
Cette grève a été une réussite puisqu’unE agentE sur trois étaient en grève et que de nombreux sites étaient fermés sur tout le territoire. Fait significatif du malaise ambiant, cette grève a également été très suivie dans l’encadrement. Certains « anciens » disaient même que le mécontentement et le niveau de combativité étaient très proche de celui du dernier grand mouvement de grève aux finances publiques en 2009.
Partout les agentEs ont fait connaître leurs revendications auprès des usagerEs, bloquant des sites et distribuant des tracts informant sur les raisons de leur colère. Et majoritairement, les usagerEs soutiennent les agentEs des finances publiques, car au quotidien, ils vivent la dégradation de l’accueil, la volonté de l’administration de les faire « fuir » des centres des finances publiques au profit d’internet. Mais ce que fait semblant de ne pas comprendre l’administration, c’est que les usagerEs – même ceux qui sont « connectés » – préféreront toujours la technicité des agentEs des finances publiques à celles d’internet !
Et c’est pas fini...
Depuis le 15 novembre, les agentEs des finances publiques ne lâchent pas l’affaire. En effet, partout sur le territoire, des mobilisations, des actions de blocage, de grève, continuent. Devant l’approfondissement de la colère, la direction commence à paniquer... et sa seule réponse est la répression.
Ainsi, devant la détermination des agentEs de Tarbes (65) qui continuent grève et blocages de sites, la direction les menace aujourd’hui de sanctions disciplinaires et s’entête dans la destruction des services. Face à cette attitude, pas impressionnés, les agentEs ont décidé de continuer. Et c’est tant mieux !
Malgré les difficultés et les pressions, nous n’avons jamais été si proches d’un mouvement d’ampleur. On continue, en préparant l’étincelle qui...
Joséphine Simplon