La direction de Colas, qui a racheté l’entreprise Sylvain-Joyeux, avait décidé en juillet 2014 de licencier Jorge Costa Mourao, délégué CGT au comité d’entreprise...
Mais l’inspection du travail avait, un mois plus tard refusé ce licenciement, considérant que la loi n’avait pas été respectée dans la procédure, que les motifs avancés ne reposaient sur rien et que ce licenciement était lié à l’activité syndicale de Jorge. Il avait donc été réintégré et avait repris le travail.Trop dur à supporter pour les patrons de Colas et leurs amis au gouvernement. Le « ministre du Travail et du dialogue social » a cassé la décision de l’inspection du travail, et Jorge est donc maintenant au chômage.
Organiser une riposte unitaire pour les faire reculerLe ministre Rebsamen n’a rien à refuser aux patrons, surtout quand ils sont riches et puissants comme Bouygues. Colas est en effet la branche travaux publics de ce groupe qui réalise des profits colossaux partout dans le monde.La riposte s’organise pour que le ministre revienne sur sa décision. Un recours au tribunal administratif a été déposé. Le combat pour la réintégration de Jorge ne fait que commencer. L’union locale CGT de Gennevilliers, en lien avec la fédération du bâtiment et l’union départementale, est décidée à organiser une riposte unitaire pour faire reculer le ministre.Il est urgent de mettre un coup d’arrêt à la répression antisyndicale orchestrée par ce gouvernement.
Correspondant