Publié le Lundi 12 septembre 2022 à 19h00.

Grèves dans les transports en commun : travailleurs de tous les réseaux, unissons-nous !

Clermont-Ferrand, Caen, Dunkerque, Chartres, Brive, Pau... Depuis début septembre, la liste des villes où éclatent des grèves dans les transports en commun s'allonge. En attendant Lyon vendredi et Nantes à partir de samedi.

Les grèves sont bien suivies, entre 50% de grévistes à Caen et à Brive, 60% à Dunkerque et même 80% à Clermont et Chartres. Mais surtout, elles sont par endroit reconductibles pendant quelques jours, comme à Pau, ou encore à Clermont ou Dunkerque. C'est le signe de la colère dans la profession et une des clés pour mettre les patrons sous pression.

Les travailleurs de tous les réseaux partagent la même situation. Avec les bas salaires, les patrons ne trouvent pas à recruter, le sous-effectif dégrade encore plus des conditions de travail déjà intenables, les démissions et arrêts de travail s'accumulent et ainsi de suite. Mais la pénurie de conducteurs et de mécaniciens rend également les patrons plus vulnérables face aux mouvements collectifs des travailleurs.

L’heure est donc à un mouvement d’ensemble de tous les travailleurs du transport et ce, d’autant plus que les patrons sont plus forts quand ils parviennent à isoler les grévistes les uns des autres. À Clermont-Ferrand, malgré les 6 jours de grève et les taux de grévistes à 80%, la direction n’a concédé « que » 3% d’augmentation des salaires. Une première victoire imposée par la lutte, mais pas suffisante face à la hausse des prix !

Ce mouvement d’ensemble serait le seul à même d’imposer les revendications qui unissent tous les travailleurs du transport :

  • Augmentation générale des salaires : comme certains conducteurs lyonnais le revendiquent, pas un salaire en dessous de 2000€ net !

  • Réduction du temps de travail en y intégrant toutes les pauses et coupures.

  • Embauches massives.

Alors travailleurs de tous les réseaux, unissons-nous !