À de nombreuses reprises ces dernières années, la direction de La Poste, 3e employeur du pays, a tenté de licencier, a mis à pied nombre de camarades et même révoqué de la fonction publique notre camarade Yann Le Merrer dans le 92. Depuis la grève des facteurs de Carrières-sur Seine, dans les Yvelines (78), où la jonction avait été faite avec les grévistes du 92, les bureaux du 78 réagissent presque systématiquement aux restructurations...
Ces bureaux se réunissent et discutent avec leurs syndicats des moyens de se défendre. De cette simple organisation des salariéEs pour défendre leurs conditions de travail, La Poste ne veut pas entendre parler. Et elle fait tout pour entraver les militants combatifs du 78 qui impulsent toute forme de résistance et de coordination.
Après avoir licencié Aurélien en 2013 à partir d’un dossier monté de toutes pièces, la direction départementale de La Poste des Yvelines persiste et signe dans ce qui apparaît clairement comme une véritable cabale : avertissement écrit à un représentant départemental de la CGT à La Poste, et pour la première fois convocation d’un autre représentant départemental...
300 personnes en soutien !
Par ailleurs militant du NPA, Vincent était donc convoqué le 26 août dernier à un entretien préalable avant sanction pouvant aller jusqu’au licenciement. La direction n’invoque que des éléments purement procéduriers, comme le délai de prévenance avant de pénétrer sur les sites de La Poste.
La solidarité a été remarquable puisque 300 personnes particulièrement remontées étaient présentes ce jour-là devant la direction départementale pour soutenir Vincent, dont 200 travailleurs sans papiers, en lutte depuis 3 mois pour leur régularisation.
À coup sur, la pression devra encore monter d’un cran si la direction persiste dans sa volonté de museler toute forme de résistance aux attaques qu’elle mène constamment contre les travailleurs de la Poste.
CorrespondantEs