283 anciens salariéEs de la SAM font face à Renault devant les Prud’hommes de l’Aveyron, car Renault et les anciens propriétaires de la fonderie sont très clairement responsables. Ils ont souhaité rayer l’entreprise de la carte et impacter tout un territoire. Ils doivent payer.
Les anciens salariéEs de la SAM à Viviez en Aveyron ont entamé une procédure devant le tribunal des prud’hommes de l’Aveyron pour contraindre Renault et leurs anciens employeurs chinois à leur verser des indemnités chômage plus importantes, à la hauteur du préjudice subi. À ce jour, seuls 84 salariéEs ont retrouvé un travail en CDI.
Un tiers des salariéEs a retrouvé un emploi
La procédure devrait durer 10 mois car les juges examinent de façon individuelle chaque demande selon l’âge, l’expérience et la fonction des salariéEs. Si les ex-SAM ont déjà reçu une indemnité de licenciement, la difficulté de retrouver du travail dans un bassin d’emploi sinistré représente, selon eux, un dommage à part entière. Au vu du nombre de plaignants, l’audience s’est déroulée dans la salle de l’Athyrium d’Onet-le-Château.
Les soutiens étaient venus en nombre pour entourer les anciens salariéEs. Leur lutte résonne encore dans le bassin et au-delà. La prochaine audience est programmée en février 2024. Et pendant tout ce temps, c’est la galère pour les SAM !
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