David a été licencié le 6 mars pour avoir participé à la création d’une section syndicale dans son entreprise. Pour cela, le patron prend prétexte d’un incident mineur, en mentant sur le déroulement des faits et en argumentant avec d’autres prescrits. Voilà trois semaines qu’il menace tous les salariés et qu’il affirme qu’il n’y aura jamais de CGT dans son entreprise, qu’il est prêt à payer le prix fort aux prud’hommes. Les ouvriers se sont réunis le soir même, à la demande du responsable syndical et de David. Ces derniers ont proposé d’empêcher le licenciement par une grève qui bloquerait l’entreprise. A part deux ou trois, ils n’ont pas été suivis.
Un rassemblement a eu lieu le lendemain, devant l’entreprise, réunissant une poignée de militants, essentiellement du NPA. Il s’agit maintenant de soutenir David pour sa réintégration, et ses collègues, qui construisent leur section syndicale. Tenter de réunir les équipes militantes qui sont victimes de cette répression et trouver les moyens d’action pour soutenir tous ceux et toutes celles qui redressent la tête face aux patrons, et qui se syndiquent pour faire valoir leurs droits et leurs intérêts.
Correspondant