Publié le Mercredi 6 octobre 2021 à 12h00.

Refus des provocations patronales dans l’automobile

Chez PSA et Renault, mobilisations des salariéEs contre les attaques patronales.

À l’usine PSA de Rennes la Janais, les 10 samedis annoncés travaillés d’ici au 18 décembre ne passent pas, alors que l’usine tourne au ralenti en semaine, en raison de la pénurie de semi-conducteurs. Et cela passe d’autant moins que cela se cumule avec les faibles salaires reçus fin septembre : 300 euros perdus en moyenne. Par exemple 1 249 euros net avec 17 ans d’ancienneté ; mais il y a pire, avec des contrats pro qui n’ont touché que 900 euros.

Débrayages réussis

Résultat : à l’initiative de la CGT, rejointe par les autres syndicats, un débrayage réussi vendredi 1er octobre avec 100 ouvriers au montage et 50 au ferrage. La production a été bloquée. Le débrayage a été popularisé dans les autres usines PSA confrontées au même type d’attaques. Un encouragement à résister aux mauvais coups patronaux.

Chez Renault, après l’annonce des 2 000 nouvelles suppressions d’emplois dans l’ingénierie tertiaire, c’est la flexibilité que la boîte veut encore partout aggraver. Dans l’usine de Cléon les plans de la direction annoncés dans les réunions d’unités élémentaires de travail (UET) ont entraîné la colère.

La CGT de l’usine de Cléon a appelé lundi 4 octobre à des débrayages et des assemblées générales pour les trois équipes. Un total de 600 ouvrierEs a participé aux débrayages. Un succès marquant un refus massif des propositions de la direction.

Aujourd’hui c’est un réveil qui témoigne d’un changement de climat. Trouvons les moyens de bloquer ensemble les mauvais coups patronaux.