Juste avant Noël, un mail de la direction annonçait à près de 700 salariéEs de Renault Cléon qu’ils et elles étaient « éligibles » à un départ volontaire de l’usine.
Les suppressions annoncées de 4 600 emplois chez Renault en France concernent tous les secteurs de l’entreprise. À l’automne, tertiaire et ingéniérie étaient particulièrement visés avec la suppression annoncée de 2 500 postes de travail. notamment sur les centres de Guyancourt et de Lardy.
« Les bâtiments vont commencer à sonner creux »
C’est maintenant le tour de la production et de l’usine de Cléon en particulier. Peu avant Noël près de 700 salariéEs ont reçu un mail leur indiquant qu’ils étaient « éligibles » à un départ volontaire de l’usine Renault de Cléon. C’est une proportion considérable puisque l’usine comprend actuellement 3 300 salariéEs Renault et 1 000 intérimaires. L’usine de Cléon fabrique des moteurs dont récemment un moteur électrique. Quelle que soit la technique il n’y a pas de garantie de l’emploi !
« La plupart travaillent là depuis des années et soudain on leur dit que leur poste n’est plus utile ! » dénonce dans la presse William Audoux, le délégué syndical CGT de l’usine. Il ajoute : « Les bâtiments vont commencer à sonner creux ». Contrairement aux poches des actionnaires, toujours aussi pleines…