Publié le Mercredi 29 juin 2016 à 09h04.

Rivesaltes (66) : Les factrices et facteurs en grève ne lâchent rien !

Ces grévistes en sont à leur septième mois de grève ! Et plus que jamais, ils et elles sont bien résolus à gagner.

Pour rappel, le mouvement a démarré fin novembre contre une nouvelle « réorganisation » du centre de distribution courrier, synonyme à nouveau de destruction d’emplois et de dégradation des conditions de travail et du service rendu aux usagerEs. Outre le report de la réorganisation, ils revendiquent un recrutement de renforts supplémentaires, la titularisation d’un précaire, une réévaluation des tournées pour diminuer une charge de travail trop lourde…

Devant la détermination des grévistes et la solidarité populaire, la direction a été contrainte à plusieurs reculs progressifs. Dernier en date, le 20 juin, de nouvelles avancées sur l’emploi et les conditions de travail, approuvées par l’AG des grévistes. Néanmoins, ils décident de poursuivre la grève sur la question des jours qui leur sont retenus. 

Et c’est pas fini !

En « bon » patron, la direction de La Poste a pourtant tout fait pour les briser : utilisation illégale d’intérimaires, intimidations, provocations. Elle a même été jusqu’à monter un grossier simulacre d’agression contre le directeur d’établissement, pour en accuser le représentant CGT Alexandre Pignon, menacé initialement de deux ans de mise à pied (voir L’Anticapitaliste n°339). Finalement, elle vient de sanctionner celui-ci de trois mois de mise à pied, dont un avec sursis.

Un nouveau recul de la direction face à la détermination des grévistes et au large soutien dont Alexandre a bénéficié. En effet, nous étions une bonne centaine à l’accompagner le 31 mai dernier à Montpellier pour son conseil de discipline. Lors de ce rassemblement, Olivier Besancenot est intervenu depuis Paris par téléphone afin d’exprimer sa solidarité. Mais Alexandre ne veut pas en rester là, bien décidé à utiliser tous les recours pour lever la sanction.

La lutte continue !

Correspondant

Soutien aux grévistes : chèques à l’ordre de Sud-Poste 66 ou CGT-Fapt 66, 2, boulevard Henri-Poincaré, 66100 Perpignan.