Le 21 octobre a eu lieu une nouvelle manifestation de soutien aux grévistes du Royal Monceau, propriété de Katara Hospitality, un fonds d’investissement qatari (voir l’Anticapitaliste n°260). Mobilisés depuis le 1er octobre, ils et elles veulent voir, entre autres, leur salaire porté au niveau de ceux pratiqués dans les autres palaces parisiens.
La manifestation au départ de l’hôtel Peninsula, également propriété du groupe, a rassemblé plus d’une centaine de personnes de la CGT, mais aussi de la CNT-SO et de SUD ainsi que du PG et du NPA. « À Paris comme à Doha, les salaires de misère, on en veut pas ! » ont scandé les manifestantEs, en passant devant l’ambassade du Qatar, avant de se rendre devant l’hôtel en grève.
Katara doit céder !Après trois semaines de conflit, la direction bafoue non seulement le droit de grève en recrutant des extras, mais ne propose que 10 centimes d’augmentation... alors que la grève lui a déjà coûté 4 millions d’euros ! 2 millions d’euros sur un an suffiraient à satisfaire l’ensemble des revendications des grévistes, dont l’augmentation de 2 euros du taux horaire et la baisse de la cadence pour les femmes de chambre.Le vendredi 24 octobre, les parties se sont retrouvées au tribunal suite à l’assignation de la société. Une médiation a été mise en place, mais les manifestations continuent chaque mardi pour contraindre Katara à céder.
LDSolidarité financière avec les grévistes du Royal Monceau : s’adresser à l’US CGT Commerce, 67 rue de Turbigo, 75003 Paris